Au nombre des manifestations les plus importantes dans la vie de l'Eglise, se rangent les Conciles ou Synodes.
Un des grands conciles du début de l'histoire de l'Eglise est celui de Nicée en 325, convoqué par l'empereur Constantin.
Voici donc une étude générale du concile qui traite tout d'abord de la crise arienne, qui est la principale raison de la réunion du concile, en voyant les théories d'Arius et les mesures prises contre l'arianisme. Dans un deuxième temps, cette étude relate le déroulement du concile, avec dans un premier temps, le rassemblement d'un concile oecuménique, puis les discussions. Enfin la troisième partie est consacrée aux délibérations du concile, c'est-à-dire, le symbole de Nicée et les mesures disciplinaires.
[...] Le concile le condamna et le déposa. Quoique excommunié, Arius continua à officier dans son église, et l'évêque Alexandre parle même de plusieurs églises où les ariens se réunissaient habituellement et proféraient nuit et jour des outrages contre le Christ et contre l'évêque. Si Arius resta encore quelque temps à Alexandrie, sa situation y devenait chaque jour plus difficile. Chassé d'Alexandrie par son évêque, il se rendit d'abord en Palestine et adressa, de là, une lettre à son puissant protecteur, Eusèbe de Nicomédie. [...]
[...] Selon le désir de Constantin, les évêques commencèrent par examiner le dossier de l'affaire arienne. On peut supposer qu'ils accordèrent la plus grande attention à la sentence synodale du concile d'Alexandrie qui avait excommunié et déposé Arius et avec lui, cinq autres prêtres, six diacres et deux évêques Lybiens. On produisit devant eux les textes d'Arius lui-même et d'abord, très probablement, la profession de foi qu'il avait adressée à son évêque Alexandre. On lut aussi des passages de la Thalie. [...]
[...] Car il est source de tout. C'est pourquoi il y a trois hypostases, el Père, le Fils et le Saint- Esprit. Dieu, qui est justement cause de tous les êtres, est absolument seul à être sans principe. Le Fils, engendré hors du temps par le Père, créé et fondé avant les siècles, n'était pas avant d'être engendré, mais, engendré hors du temps avant toutes choses, seul il a été produit par le Père seul. Il n'est ni éternel, ni coéternel et ne partage pas d'être inengendré comme et avec le Père. [...]
[...] - Les prescriptions liturgiques (canons 18, 20). C'était la première fois que les évêques de l'Orient et de l'Occident délibéraient ensemble. Les Pères de Nicée voulurent résoudre définitivement quelques problèmes anciens lors de ce concile. Le symbole de Nicée est la première définition dogmatique du magistère de l'Eglise. Conclusion Lorsque toutes les affaires eurent été terminées, l'empereur Constantin célébra ses vicennalia, c'est-à-dire le vingtième anniversaire de son avènement à l'empire. Cette fête nous indique par conséquent le terminus du concile. [...]
[...] Le livre était, à ce qu'il parait, composé en partie en prose et en partie en vers. Pendant qu'Arius se trouvait à Nicomédie, un concile eu lieu : le concile de Bithynie, qui prit parti pour les ariens et adressa une encyclique à tous les évêques, les priant de recevoir les ariens dans la communion de l'Eglise. La lutte devint encore plus vive, et il s'éleva une telle division parmi les chrétiens et un tel schisme dans toutes les villes et jusque dans les villages, que les païens s'en moquaient partout. [...]
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