Islam, Christianisme, Pierre le Vénérable, Coran, Abbé de Cluny, musulmans, religion
C'est à un réquisitoire sans concession que Pierre le Vénérable nous invite. Défendant et démontrant ligne après ligne la nature hérétique des textes du Coran qu'il dénonce.
Pierre le Vénérable, auteur du texte qui est le sujet de notre étude est le 9ème abbé de Cluny dès 1122. Il est également précurseur dans sa volonté à imaginer combattre les musulmans non pas par le biais de l'épée cruciforme, mais sur le terrain intellectuel. Ceci se fait visible par le nombre de bulles pontificales qui parsèment le 12ème siècle. Comme l'a vu Jacques Le Goff dans son ouvrage «Les intellectuels au Moyen-Âge», il expose que Pierre a constitué une équipe de traduction avec Robert de Chester, Hermann Le Dalmate, Pierre de Tolède accompagné d'un sarrasin dénommé Mohammed pour s'assurer de la fidélité de la traduction en latin.
[...] Sous-entendant ainsi qu'un acte isolé ne peut être défini comme tel. Il procède similairement quand il s'agit d'identifier ceux contre lesquels est lancée la 2ème croisade. A la même ligne, avec «secte diabolique des Sarrasins ou Ismaélites», il apparaît judicieux de définir «secte» ; tout groupe idéologique clos qui suit un leader dissident de la doctrine générale et ayant un comportement déviant et malsain. Qui plus est complété par diabolique. Il prouve qu'il accomplit sa dénonciation par une énumération ligne 2 «d'abord leur première et leur plus grande erreur. [...]
[...] Ce que l'Église prohibait par ses prêches. Par conséquent son discours semble vouloir associer lignes 42/43 secte des dits Nicolaïtes» assignée à la sanction dans la ligne 43 de «l'Apocalypse de Jean» comme étant partie de la juridiction de ceux contre qui est lancée la croisade. L'auteur encercle par conséquent des éléments de compréhension précis au milieu d'un discours léger lignes 38 à 41 et lignes 44/46. Car dans ses lignes, il reste vague. Alors que les mots cités auparavant s'avèrent vérifiables. [...]
[...] Ici, encore les interactions que les clercs et les hommes d'Église de ce temps ont tissées entre Dieu, la Vierge, les anges, les saints ont permis à l'Occident l'édification d'un monde cohérent régi par des lois. Et c'est d'ailleurs la cohérence de ces interactions que le Coran brise. une attente messianique/eschatologique Les lignes 19 à 20 manquent de précision quant à la vie passée de Jésus. Jésus est arrêté au jardin de Gethsémani alors qu'il séjournait à Jérusalem, par la dénonciation de son disciple Judas à la demande des prêtres juifs, contre une récompense de trente deniers. Et il est finalement condamné par Ponce Pilate ; gouverneur romain à être crucifié. [...]
[...] Pierre souligne la supériorité dogmatique du christianisme en louant au dogme qui lui est confronté une issue infernale. III - l'écriture et la lecture comme expiation une hérésie émanant de la chrétienté ? un manuscrit calomnieux Comme nous invite à le détecter la ligne 39 livre détestable», le vocabulaire atteste pour reprendre la ligne narrative de Philippe Sénac d'une volonté de synthèse et d'«étiquetage». Puisque ce texte de Pierre le Vénérable se nourrit d'une dynamique thématique que l'on peut dénoncer comme binaire, dualiste. [...]
[...] La comparaison Islam/Christianisme chez Pierre le Vénérable C'est à un réquisitoire sans concession que Pierre le Vénérable nous invite. Défendant et démontrant ligne après ligne la nature hérétique des textes du Coran qu'il dénonce. Pierre le Vénérable, auteur du texte qui est le sujet de notre étude est le 9ème abbé de Cluny dès 1122. Il est également précurseur dans sa volonté à imaginer combattre les musulmans non pas par le biais de l'épée cruciforme, mais sur le terrain intellectuel. [...]
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