Exposé (2ème année de licence d'histoire) consacré à Athènes à l'époque classique. Présentation de tous les moyens de commerce athénien (lieux, acheteurs...) et s'attarde plus particulièrement sur ce qui a fait l'influence commerciale d'Athènes, à savoir le port du Pirée.
[...] Dans un second temps, l'on s'attardera sur les principaux acteurs et l'organisation de ce commerce athénien de l'époque classique. Les principaux lieux de commerce L'Agora L'Agora était, dans les villes grecques, la place publique jouant le triple rôle de marché, de zone religieuse et de lieu de vie civique. C'est bien évidemment la fonction de marché qui va nous intéresser ici. Les Agoras d'Athènes (et du Pirée dont nous verrons l'importance plus tard) étaient divisées en marchés spécialisés. Le marché du blé était le plus important à l'époque classique et il était soumis à un régime particulier de contrôle. [...]
[...] Enfin, un peu à image de l'Agora, l'emporion devait être divisé en zones spécialisées, comme cela était le cas à Délos, où une stèle portant un règlement sur le bois et le charbon a été retrouvée à l'endroit où l'on débarquait les fournitures. Nous avons donc vu les différents lieux du commerce athénien, avec l'importance capitale de l'emporion du Pirée. Penchons-nous maintenant sur les acteurs de ce commerce. II) Les acteurs commerciaux Les capèloïs ( et les autres marchands de l'Agora) Les capéloïs sont les gens qui pratiquaient le commerce de détail, à savoir les marchands de l'Agora. [...]
[...] Le commerce terrestre En dépit des mauvaise routes, qui n'étaient souvent que des pistes traversant les fleuves à gré, beaucoup de marchands ambulants faisaient de longs trajets avec leurs balluchons et leurs bêtes de somme (ânes ou mulets bâtés ou attelés). Ces ambulants s'en allaient proposer aux Athéniens leurs produits locaux. C'était notamment le cas pour les marchands de la région de la Grèce centrale, la Béotie, surnommée Grasse Béotie Cependant, les communications terrestres étaient difficiles et coûteuses. C'est donc essentiellement par mer que se déroulait le commerce athénien. [...]
[...] Les capéloïs utilisaient plus souvent le troc en nature que la monnaie. En effet, la monnaie n'a pas créé le commerce, la monnaie étant avant tout un instrument de justice. Le mot grec pour la désigner, numisma, étant dérivé de nomos qui signifie la loi. Toujours est-il que ces petits commerçants avaient assez mauvaise réputation : on leur reprochait souvent de tricher sur le poids, malgré la surveillance des métronomes. On les accusait aussi de par la qualités de leurs marchandises. [...]
[...] Les emporoïs étaient des grands négociants et commerçants qui fréquentaient les ports de commerce. A l'époque classique, Le Pirée était le lieu de rencontre de nombreux commerçants. Certains étant des Athéniens, d'autres résidant dans la cité avec le statut de métèque. Mais il existait aussi des étrangers de passage, venus au Pirée avec une cargaison qu'ils espéraient vendre ou échanger contre d'autres marchandises ou contre une monnaie qui avait cours partout, sur toutes les places de commerce, du fait de sa haute teneur en argent. [...]
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