Empereur, statut d'empereur, règne d'Auguste, Marc-Aurèle, Empire, Sénat, La République, système politique, monarchie, monarchie héréditaire, romains
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être, mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre » Marc-Aurèle, empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain, né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180.
La sagesse d'un bon empereur est un point primordial pour gouverner un immense empire qui se limite à l'ouest par l'océan Atlantique et au sud par le désert. Au nord, la Bretagne est dominée par l'Empire dont le mur d'Hadrien, commencé en 122, montre les limites atteintes. La frontière au Nord-Est coïncide avec les fleuves du Rhin et du Danube, ainsi que la Dacie, conquise définitivement par Trajan le 25 juin 106. Enfin, à l'est, les guerres sont nombreuses, car les différents empereurs tentent d'intégrer la Mésopotamie et les régions alentours d'Orient, mais les armées parthes résistent et bloquent l'avancée romaine.
[...] Ce système permet de réduire le risque de vacance du pouvoir suprême avec le principe de collégialité. Agrippa fut par exemple le collègue d'Auguste, puis à sa mort, c'est Tibère qui devient le collègue. Dans cette première partie, nous venons de voir l'instauration du principat par Auguste. Ce nouveau régime est accepté par le Sénat et le peuple. De fait monarchique et dynastique, il s'inscrit dans la continuité de la République. L'adoption et la co-régence permet de préparer au successeur ses futurs fonctions. [...]
[...] Bien qu'il soit puissant à la tête d'un vaste territoire, il doit tout de même respecter son entourage politique. Les vertus cardinales permettent donc d'équilibrer le comportement de l'empereur, tout en imposant son pouvoir. Les affaires de l'État se mêlent aux affaires de l'empereur quand ce dernier triomphe, il est donc un gardien de la salus de Rome et son territoire. Marc-Aurèle est un bon exemple en tant qu'empereur, de part sa philosophie, son éducation et son respect pour les autres même s'il est plus puissant, comme avec son collègue empereur Lucius Verus qu'il ne dénigra pas. [...]
[...] La deuxième voie est la victoire sur le champ de bataille et donc le triomphe, plus particulièrement lors des guerres civiles, comme ce fut le cas pour Vespasien. En effet, à la mort de Néron en juin 68, Galba qui est légat d'Auguste propréteur de Tarraconaise, titre officiel d'un gouverneur d'une province dite de l'empereur, prend le pouvoir. Mais ses adversaires, Othon et Vitellius se soulèvent contre ce dernier, et c'est Othon qui réussit à assassiner Galba, prenant à son tour le pouvoir. [...]
[...] La prouincia est apparue sous la République et les empereurs, d'Auguste à Marc-Aurèle, ont sous leurs commandements des légats propréteurs d'Auguste. Ce sont des gouverneurs qui agissent par délégation de l'empereur et de son imperium et sont donc soumis et inférieurs à son autorité. Nous retrouvons des légats de rang consulaire et prétorien choisi par l'empereur lui-même pour une durée liée à la discrétion de ce dernier. Les légats d'Auguste ont néanmoins un imperium militaire et ont par conséquent des légions. [...]
[...] JC, les institutions demeurent encore présentes. Alors que pour l'historien grec Dion Cassius, le nouveau système politique est une monarchie, les romains décrivent plutôt cette période comme étant le principat et Auguste est perçu comme étant le prince de la paix. En effet, à Rome, on redoute la guerre civile qui amène souvent un nouveau régime, et donc le but d'Auguste est de faire croire que la paix passe par la réussite politique d'un princeps. Tout d'abord, Auguste partage ses faisceaux avec Agrippa en 28 av. [...]
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