Religion, pratiques funéraires, mort sociale, mort, organisation sociale, organisation politique, littérature funéraire, art funéraire, monument funéraire, momification, sépulture, vie éternelle, résurrection, Maât, pharaon, croyances religieuses égyptiennes, croyance religieuse, société égyptienne, Egypte, anthropologie, Moyen Empire, politique
La mort, phénomène universel et inéluctable, a toujours intrigué et fasciné l'humanité. Au fil des siècles, différentes cultures ont développé des conceptions variées sur la mort, donnant naissance à des croyances, des rituels et des pratiques spécifiques. L'Égypte du Moyen Empire (2055 à 1650 avant J.-C.) est particulièrement intéressante à étudier en raison de la place prépondérante de la mort dans la vie quotidienne, les croyances et les institutions de cette civilisation. En examinant comment la mort était perçue et vécue pendant cette période, on peut en déduire qu'elle constituait un « fait social total ».
Le concept de « fait social total », élaboré par l'anthropologue Marcel Mauss, désigne un phénomène social qui englobe tous les aspects de la vie d'une société, y compris les croyances, les institutions, les pratiques et les relations entre les individus. Dans le contexte de l'Égypte du Moyen Empire, la mort était un sujet omniprésent et influençait de nombreux domaines, tels que la religion, la politique, l'organisation sociale, l'art et la littérature. Comprendre l'importance de la mort dans cette société permet non seulement de saisir la vision du monde des Égyptiens de l'époque, mais aussi de mieux appréhender les mécanismes socioculturels qui régissaient leur vie quotidienne.
[...] Face à cette richesse de sources et à la diversité des manifestations de la mort dans l'Égypte du Moyen Empire, il est légitime de se demander comment la mort peut être considérée comme un « fait social total » et quelles sont les implications concrètes de cette perception dans la société égyptienne. Afin de répondre à cette problématique, notre étude explorera les différentes facettes de la mort dans cette civilisation, en s'intéressant notamment aux croyances religieuses, aux pratiques funéraires, à l'organisation sociale et politique, ainsi qu'aux expressions artistiques et littéraires. [...]
[...] Teeter, E. (2011). Religion and Ritual in Ancient Egypt. Cambridge University Press. [...]
[...] Dans l'ensemble, cette étude souligne l'importance de la mort en tant que « fait social total » dans l'Égypte du Moyen Empire. Elle permet non seulement de mieux comprendre la société égyptienne de cette époque, mais offre également des perspectives intéressantes pour l'analyse des conceptions de la mort dans d'autres cultures et civilisations anciennes. L'exploration des différentes facettes de la mort dans divers contextes culturels peut ainsi contribuer à élargir notre compréhension des relations entre les individus, les institutions et les croyances qui façonnent les sociétés humaines. [...]
[...] Comment la mort peut être considérée comme un « fait social total » et quelles sont les implications concrètes de cette perception dans la société égyptienne ? La mort, un « fait social total » dans l'Égypte du Moyen Empire (2055 à 1650 avant J.-C.) Plan I. La mort comme fondement des croyances religieuses égyptiennes A. Les principales divinités liées à la mort Osiris, dieu de la résurrection et du jugement des morts Anubis, dieu de la momification et protecteur des tombes Hathor, déesse de la vie après la mort et protectrice des défunts B. [...]
[...] Quirke, S. (2001). The Cult of Ra: Sun Worship in Ancient Egypt. Thames & Hudson. Shaw, I., & Nicholson, P. (2008). The British Museum Dictionary of Ancient Egypt. British Museum Press. Taylor, J. H. (2001). Death and the Afterlife in Ancient Egypt. University of Chicago Press. [...]
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