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Le Christianisme, en tant que religion, est l'un des fondements de notre monde occidental. Il est encore aujourd'hui la première religion dans le monde, avec plus de 2,5 milliards de fidèles. Le Christianisme prend ses racines dans la province romaine de Judée, au nord de la Palestine. À l'époque, le climat est déjà tendu. En effet, les Juifs du pays supportent de moins en moins l'occupation romaine, qu'ils considèrent comme oppressante, notamment à cause des nombreuses taxes dont ils sont couverts. Ils attendent donc avec impatience le « Messie », annoncé dans la bible hébraïque, qui rétablira le Royaume d'Israël. Puis Jésus apparaît. Lorsqu'il commence à réunir autour de lui des disciples et à prêcher la bonne parole, ce sont les autorités du temple juif qui vont en être le plus agacées ; les Romains surveillent de près celui qu'ils prennent pour un illuminé et un potentiel fauteur de troubles, mais ne le considèrent pas comme plus dangereux que les autres.
[...] Comment le Christianisme parvient-il peu à peu à se développer malgré la violence de ses opposants ? Le Christianisme, en tant que religion, est l'un des fondements de notre monde occidental. Il est encore aujourd'hui la première religion dans le monde, avec plus de 2,5 milliards de fidèles. Le Christianisme prend ses racines dans la province romaine de Judée, au nord de la Palestine. À l'époque, le climat est déjà tendu. En effet, les Juifs du pays supportent de moins en moins l'occupation romaine, qu'ils considèrent comme oppressante, notamment à cause des nombreuses taxes dont ils sont couverts. [...]
[...] Si elles sont moindres en Gaule et en Britannia, elles seront ravageuses dans les provinces orientales de l'empire. En tout, quatre édits sont publiés : Le premier décret, publié en février 303, est censé réprimer le christianisme « sans effusion de sang » : il consiste donc à imposer la destruction des textes sacrés et des lieux de culte. Il interdit également les rassemblements et les droits de recours aux tribunaux. Les sénateurs et autres membres de la sphère politique, ainsi que les soldats plus ou moins gradés sont privés de leur rang et les membres du peuple concernés deviennent des esclaves. [...]
[...] Sous Septime Sévère, hormis l'épisode de Perpétue, point de persécutions notables. Son descendant Alexandre et son successeur Philippe l'Arabe montreront chacun respect et même curiosité vis-à-vis de la doctrine chrétienne. Mais l'accalmie est de courte durée. En 249, Trajan Dèce est proclamé Empereur et renverse Philippe l'Arabe. Et l'une de ses premières mesures est de publier un édit pour contraindre tous les habitants de l'empire à sacrifier. Les chrétiens qui refusent se voient exposer aux châtiments. Le refus de sacrifier étant en effet un affront à l'empereur, Trajan Dèce nouvellement nominé ne peut permettre ce genre d'affront. [...]
[...] En effet, l'épisode du martyr de Polycarpe nous l'atteste. Douze convaincus d'être chrétiens devaient être jetés aux bêtes dans l'arène ; l'un, terrifié, renie sa foi ; on le gracie. Les autres subissent la sentence. Enivrée par le sang, la foule en demande plus. Il nous est rapporté qu'on crie depuis les bancs : « Plus d'athées Qu'on cherche Polycarpe ». L'évêque sera cherché chez lui et jeté aux bêtes à son tour, alors que l'édit de Trajan condamnait la perquisition et la traque. [...]
[...] Après la mort de Néron, les chrétiens ont beau connaître une certaine période d'accalmie jusqu'à Domitien, leur statut juridique de hors-la-loi leur est demeuré ; et il suffira donc d'un rien pour rallumer la flamme de la haine. Vespasien et Titus vont détruire Jérusalem en 70, ce qui porte un certain coup à l'expansion de la nouvelle doctrine. Mais c'est Domitien qui sera responsable de la deuxième plus grande persécution commise contre les chrétiens. Cependant, en prenant en compte la réputation de tyran de cet empereur, il serait probablement injuste de prétendre qu'il se limitât à eux. En effet, de manière générale, Domitien s'en prend à tous ceux qu'il considère comme de probables opposants. [...]
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