Au sens large, les classes sociales désignent les groupes sociaux nés de la division sociale du travail, des inégalités de conditions d'existence et des relations de pouvoirs. Sous l'Antiquité, la répartition sociale peut être réalisée de manière héréditaire ou être l'expression du clivage riches/pauvres. De plus, elle a connu des évolutions en fonction des périodes historiques car nous partons de l'époque archaïque (10 au 5e siècle av. J.-C.) jusqu'au 5e siècle apr. J.-C..
Dans quelle mesure la notion de citoyenneté permet-elle d'opérer une division sociale représentative de la société Antique?
Il faut distinguer le citoyen de la Grèce antique, présent à Athènes et Sparte, et le citoyen de la Rome antique.
[...] A Athènes, Ce sont les non libres. Aristote a donné une définition dans La Politique un bien doté d'une âme Ils ne faisaient pas partie de la cité et n'avaient donc aucun droit civique ni politique. Ils provenaient essentiellement du monde méditerranée oriental, c'est-à-dire des pays barbares». Cependant, l'esclave ne subissait pas de mauvais traitements. En effet, la loi interdisait la maltraitance des esclaves si elle n'était pas méritée. Concernant l'activité des esclaves, certains exerçaient des tâches domestiques et productives au sein de l'organisation familiale c.-à-d. [...]
[...] Dans quelles mesures, la notion de citoyenneté permet-elle d'opérer une division sociale représentative de la société Antique? Le citoyen, moteur de la vie politique et sociale de l'Antiquité Il faut distinguer le citoyen de la Grèce antique, présent à Athènes et Sparte,(A) et le citoyen de la Rome antique Les deux modèles de citoyenneté de la Grèce Antique: Athènes et Sparte Ces deux villes de l'Antiquité grecque ont développé deux représentations différentes du citoyen. Pendant longtemps, on a considéré que la cité athénienne de l'époque archaïque s'était basée sur des groupes de parenté: la tribu, la phratrie et le génos. [...]
[...] Le citoyen romain caractérisé par son évolution suivant les régimes politiques A l'époque archaïque, il existait une répartition de la société entre les tribus, les curies et les centuries. Cette répartition daterait de l'époque de Romulus. Les tribus correspondent à 3 tribus primitives basées sur la communauté de sang et des cultes familiaux : Tities, les Ramnes et les Luceres. Chaque tribu est divisée en 10 curies, ce qui explique qu'on ait 30 curies. Les curies répartissent les citoyens en fonction de sa capacité à combattre. Les centuries divisent les citoyens sur une base censitaire. [...]
[...] Il reste au service de son maitre ou alors doit se présenter 3 fois par mois au domicile de son ancien maitre. A Sparte, les hilotes bénéficient d'un statut entre esclavage et liberté et certains auteurs disent que l'affranchissement est possible. Par exemple les meilleurs combattants étaient affranchis pour devenir des néodamodes. A Rome les esclaves pouvaient être affranchis mais restaient soumis à leurs patrons. Conclusion: Pour conclure, nous pouvons dire qu'il existe une corrélation entre le modèle athénien et romain car Athènes a transmis son modèle politico-social à l'ensemble de l'Europe antique. [...]
[...] Ils disposent des droits politiques et civiques dans l'Etat lacédémonien. Pour avoir le statut de Spartiates, il faut remplir 3 conditions: avoir reçu une éducation collective que l'on appelle agôgè, participer aux repas collectifs (les syssities) et posséder un domaine (kléros) permettant de payer sa participation aux syssities. De plus, il faut être issu de 2 parents spartiates unis par un mariage légitime. L'éducation est obligatoire pour exercer ses droits de citoyens. Elle était organisée par la Cité elle-même qui était soucieuse d'éduquer ses citoyens. [...]
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