La civilisation Etrusque est connue à partir du VIIIème siècle avant JC, et connaît son apogée vers le VIème siècle avant JC. Ensuite, l'Etrurie et la civilisation étrusque se fondent dans l'Italie romaine. Les connaissances que nous avons sur cette civilisation et les objets que nous avons trouvés proviennent dans leur quasi-totalité des cimetières : en effet, seules les parties enterrées des villes ont subsisté avec le temps.
Les Etrusques avaient une notion des rites funéraires semblable à celle de beaucoup de civilisations antiques, et considéraient la tombe comme la maison d'une seconde vie. C'est pourquoi les tombes étaient construites comme les maisons des vivants, on y retrouve donc les mêmes objets que ceux de la vie de tous les jours, ce qui nous permet donc d'apprendre beaucoup sur la façon de vivre de cette civilisation.
Les objets étrusques exposés au Louvre proviennent de la collection Campana, rachetée vers 1861 par Napoléon III à son ami collectionneur d'oeuvres d'art Etrusques et Romaines, le marquis de Campana. On ne sait pas exactement la provenance de tous les objets, ceux-ci ayant pu être trouvés lors de pillages, puis revendus au dit marquis. (...)
[...] Les messages inscrits en étrusque restent de véritables mystères, car il ne s'agit pas d'une langue Indo-Européenne. Les objets trouvés dans les tombes villanoviennes sont caractéristiques de l'âge de bronze et de l'âge du fer. Les objets précieux sont en bronze, très travaillés, tandis que les plus pauvres possèdent des objets en terre. On trouve sur ces objets des symboles tels que la svastika et la roue solaire, symboles récurrents dans les civilisations antiques : les roues solaires sont particulièrement visibles sur un trône de bronze fortement travaillé. [...]
[...] On a pu observer une mise en scène du sarcophage récurrente : habituellement, le sarcophage est surmonté d'une représentation d'un homme et une femme, le défunt et son conjoint, à demi allongé comme pour faire un repas sur une kliné. La femme verse du parfum selon le rite funéraire dans la main de son époux, et la position est celle d'un banquet, notamment remarquable grâce à la présence d'une outre de vin sous le coude de l'homme. Il s'agit d'une représentation du banquet éternel. [...]
[...] * Effectivement, dans les tombeaux villanoviens, puis chez les Etrusques, on s'aperçoit que les morts pouvaient être indifféremment enterrés ou bien incinérés. Les tombes pouvaient contenir des sortes de cercueils ou de sarcophages en terre, sculptés à l'effigie du mort chez les étrusques, ou des urnes funéraires contenant les cendres du défunt étaient disposées parmi les objets et les offrandes. La caractéristique de ces urnes était que celles contenant les cendres d'un homme étaient surmontées d'un casque, tandis que celles contenant les cendres d'une femme étaient surmontées d'une écuelle : ainsi, les fonctions principales représentaient aussi le sexe du défunt. [...]
[...] Ensuite, l'Etrurie et la civilisation étrusque se fondent dans l'Italie romaine. Les connaissances que nous avons sur cette civilisation et les objets que nous avons trouvés proviennent dans leur quasi-totalité des cimetières : en effet, seules les parties enterrées des villes ont subsisté avec le temps. Les Etrusques avaient une notion des rites funéraires semblable à celle de beaucoup de civilisations antiques, et considéraient la tombe comme la maison d'une seconde vie. C'est pourquoi les tombes étaient construites comme les maisons des vivants, on y retrouve donc les mêmes objets que ceux de la vie de tous les jours, ce qui nous permet donc d'apprendre beaucoup sur la façon de vivre de cette civilisation. [...]
[...] Pour les plus riches, ce sont de réels vases grecs qui prouvent que les Etrusques étaient un peuple qui commerçait avec les autres civilisations. Pour les plus pauvres, des vases dits italiques qui sont en réalité des copies réalisées par les étrusques, moins réussis que les vases grecs ou d'origine purement étrusque. On retrouve cette influence grecque dans les autres objets décoratifs et les statuettes de dieux. Certains dieux ont une ressemblance avec les divinités grecques, telles qu'Athéna, dont la réplique étrusque possède la même stature et les mêmes attributs, à l'exception de grandes oreilles qu'on ne trouve pas sur les Athéna grecques. [...]
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