Aristote, philosophe grec (IVe siècle a.v.n.e) insiste sur la nécessité de vivre en société et décrit également l'ensemble des avantages qu'un individu va tirer pour son épanouissement lorsqu'il accède à la citoyenneté. Celle-ci se définit par l'appartenance à une cité/un Etat et elle suppose que le citoyen ait des droits et des devoirs dans le cadre de sa cité/son Etat. Elle prend sa source dans l'Antiquité et plus précisément en Grèce puisque c'est une invention des Athéniens en 594-593 a.v.n.e. (époque des reformes de Solon), le terme sera ensuite repris par les Romains sous la République (509-27 a.v.n.e) ainsi que sous l'Empire (27 a.v.n.e - 476). Ainsi quand nous parlons de l'Antiquité grecque on fera référence à Athènes, cité indépendante des autres cités grecques dont le territoire est situé sur l'Attique, une péninsule au Sud-Est de la Grèce, tandis que la Rome antique est un vaste territoire qui domine l'ensemble du monde méditerranéen et de l'Europe de l'Ouest.
[...] À Rome le mineur n'était pas non plus citoyen et il devait aussi s'acquitter d'un service militaire. Enfin, le futur citoyen athénien devait être inscrit dans un dème découpage territorial à Athènes). Très rarement et alors que Rome commença a accordé sa citoyenneté à grande échelle à l'entièreté de sa population, la cité d'Athènes lorsqu'elle était en guerre a offert la citoyenneté à des soldats et tout aussi rarement il était possible d'acquérir la citoyenneté pour un étranger si l'assemblée y consentait à l'issu d'un vote. [...]
[...] Les athéniens doivent par ailleurs participer au culte, c'est-à-dire honorer les dieux en faisant des offrandes, il en est de même pour les romains qui doivent participer au culte impérial qui a lieu deux fois par an. Néanmoins, l'édit de Milan en 313 par Constantin lève cette obligation et accorde la liberté religieuse aux romains. Chaque citoyen peut bénéficier de droits mais doit en contrepartie s'acquitter de devoirs pour que le système politique soit viable et que la société prospère. [...]
[...] La perte de la citoyenneté À l'instar de Rome, la citoyenneté à Athènes n'est pas inaliénable, chaque citoyen peut perdre son statut et les droits qui s'y rattachent. À Athènes, lorsqu'un citoyen s'est exclu de par son comportement de la communauté, il peut se voir retirer sa citoyenneté. Il existe deux sanctions à Athènes: l'atimie (on retrouve le privatif et timide qui signifie en grec les honneurs), donc l'atimie correspond à la privation des honneurs, des dignités qui sont attachées à la qualité de citoyen. [...]
[...] Elle prend sa source dans l'Antiquité et plus précisément en Grèce puisque c'est une invention des Athéniens en 594-593 a.v.n.e. (époque des reformes de Solon), le terme sera ensuite repris par les romains sous la République (509-27 a.v.n.e) ainsi que sous l'Empire (27 a.v.n.e - 476). Ainsi quand nous parlons de l'Antiquité grecque on fera référence à Athènes, cité indépendante des autres cités grecques dont le territoire est situé sur l'Attique, une péninsule au Sud-Est de la Grèce, tandis que la Rome antique est un vaste territoire qui domine l'ensemble du monde méditerranéen et de l'Europe de l'Ouest. [...]
[...] À Athènes et à Rome (sous la république) la citoyenneté suppose la liberté, par conséquent l'esclave ne peut être citoyen. Cependant au fur et à mesure de son expansion Rome va accorder à certain de ses esclaves le suffixe "affranchi", ceux-ci auront ainsi le droit de jouir d'une citoyenneté partielle qui deviendra totale pour leurs descendants. Les étrangers, plus connus sous le nom de métèques à Athènes y sont également exclu, ils ont toutefois le droit de bénéficier de protection juridique: on protège leur biens, leur personne, leur famille mais ne pouvant assister à l'assemblée, ils ne peuvent être citoyens. [...]
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