Citoyen, pouvoir, Athènes, Rome, guerres médiques, éphébie, citoyenneté héréditaire, affaires publiques, boulè, héliée, magistrature, cursus honorum, Clisthène, édit de Caracalla, histoire antique
La citoyenneté et le pouvoir entretiennent des relations complexes depuis l'apparition des premières formes de communautés politiques. Le citoyen est un acteur qui jouit d'un certain statut privilégié pendant que le pouvoir représente une puissance d'action et d'influence parfois partagée entre les citoyens, mais souvent exercée sur l'ensemble de la communauté des habitants d'une ville ou d'un pays. Dans quelle mesure les relations entre le citoyen et le pouvoir à Rome ainsi qu'à Athènes contribuent-elles à développer certains aspects de la société, tout en posant quelques limites dans les résultats politiques et sociaux ?
[...] Puis il y a l'impression que peut exercer un empereur sur les citoyens comme avec les nombreux empereurs fous de Rome à l'image de Caligula qui violent et tuent d'innombrables individus en plus d'avoir eu des relations incestueuses ; ou alors Néron celui qui met le feu à Rome en plus d'avoir tué sa mère son frère et ses deux femmes. Ensuite le citoyen peut lui aussi nuire au pouvoir ainsi que le contester. À Rome, lorsque les empereurs fous commencent à générer trop de troubles, il y a alors un risque de révolte populaire. Le Sénat ressentant cela préfère se débarrasser de l'empereur plutôt que de devoir gérer une guerre civile, car Rome doit rester Rome. [...]
[...] Dans un deuxième temps nous analyserons comment le pouvoir entretient et nourrit la vie civique. Enfin nous évoquerons les tensions qui existent entre le citoyen et le pouvoir et qui peuvent aboutir à des nuisances réciproques. I. Devenir et être citoyen contribuent au développement d'un statut et d'un pouvoir L'action de devenir et de figurer au rang de citoyens permet de prendre part au développement du pouvoir. D'abord le citoyen a acquis des droits. Par exemple à Athènes suite aux guerres médiques. [...]
[...] En effet au fil du temps les citoyens aisés qui cherchent à être plus populaire en même temps que le pouvoir, vont entretenir une relation de bienfaisance contrôlée. On glisse donc vers un régime de moins en moins démocratique. Ces démagogues sont des orateurs de talent qui flattent le peuple et ses instincts les plus passionnés afin d'obtenir son soutien et ainsi conforter leur pouvoir. Progressivement la démocratie est contrôlée par un certain nombre de démagogues évergètes qui forment des régimes oligarchiques. [...]
[...] Par ailleurs, le pouvoir assure le maintien de certains droits et privilèges quotidiens. À Athènes comme à l'instar de Rome, le citoyen bénéficie de privilèges dans la région de l'Attique. Celui-ci est protégé par la loi et est le seul pouvant intenter une action en justice. Il est aussi le seul à pouvoir procéder et transmettre une terre en héritage. Quant à celui de l'Empire, il possède un statut juridique privilégié qui prime sur les droits locaux. Ainsi il jouit d'une garantie judiciaire où il ne peut être jugé que devant des magistrats romains et recourir au jugement de l'empereur en dernier recours. [...]
[...] De plus, les citoyens participent au bon déroulement des affaires publiques. Au préalable à Athènes le citoyen est forcément associé au pouvoir. En effet, celui-ci fait obligatoirement partie de l'ecclésia, c'est l'assemblée des citoyens qui se réunit 10 fois par an et décide des lois, du budget, de la guerre et de l'ostracisme. Ajoutons à cela qu'il peut aussi être élu à trois autres assemblées, la Boulé qui a un rôle délibératif, mais aussi l'Héliée, qui sont les tribunaux et enfin aux postes de magistratures, qui sont les rôles de commandant. [...]
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