Cimetière du Céramique d’Athènes, ateliers de potier, rites funéraires, porte Sacrée, porte du Dipylon, lieu de culte
Le cimetière du Céramique d'Athènes doit son nom à la proximité des ateliers de potier. Le quartier a été ainsi surnommé le quartier du Céramique. Les ateliers de potiers produisant des céramiques pour les rites funéraires.
Le cimetière est situé aux croisements de deux routes : celle menant à Eleusis aussi appelée Voie Sacrée et celle menant à L'académie de Platon appelée Dromos. Ces deux routes franchissent l'enceinte de la cité par deux portes : la porte Sacrée et la porte du Dipylon et donnent ainsi accès à l'intérieur de la cité.
A partir de 478 aC, le mur de Thémistocle coupe le cimetière dans sa partie sud. Ce mur constitue l'enceinte de la cité et par conséquent sépare définitivement le monde des morts et le monde des vivants.
[...] Et traverse le Céramique dans sa partie sud. Il est doublé par un autre mur en 336 auquel s'ajoute des douves pour ralentir les envahisseurs. Encore une fois, la porte du Dipylon joue un rôle essentiel. En pénétrant dans la cour enserrée entre deux épais remparts, les assiégés pouvaient larder de traits les assaillants qui avaient forcé la première porte, comme cela arriva aux soldats de Philippe V de Macédoine en 200 av. J.-C Conclusion Le cimetière du Céramique est ouvert à toutes les classes sociales, adultes et enfants. [...]
[...] Monument funéraire rond : Le monument s'est construit sur l'emplacement ancien de trois fours de potiers datant du 5ème aC. La moitié seulement a été excavée et l'autre moitié se trouve sous l'actuelle rue Peiraios. La construction mesure 13m par 8m, elle est composée de blocs d'enceinte en brique crue. Le bâtiment du milieu est rond avec un toit conique et on y accède par des marches. On ne connait pas la hauteur du bâtiment mais la reconstruction est fiable. Le bâtiment était orné de sculpture dont il reste des fragments. [...]
[...] Le sphinx est gardien de la tombe, il regarde vers nous alors que son corps est droit. La stèle représente en relief un jeune homme athlétique qui porte à son poignet un flacon d'huile et une petite fille qui tient dans sa main une fleur. Au 4ème aC, les stèles représentent plusieurs personnes et il est difficile de savoir qui est le défunt et les endeuillés. Par exemple ->VOIR photo : c'est une stèle funéraire qui date de 360 aC. [...]
[...] Le lit est drapé d'un linge en damier. Une pièce de monnaie est placée dans la bouche du défunt pour le paiement à Charon, passeur des Enfers. La partie la plus longue de la prothésis est la complainte rituelle : c'est un groupe de personnes qui chantent en chœur ou chacune à leur tour afin de se lamenter. Durant l'ekphora, le cadavre sur son lit a été tiré vers la tombe par un cheval ou alors par des personnes. Durant la procession, des musiciens accompagnent le cortège. [...]
[...] Systématiquement c'est la cité qui finançait ces enterrements et les honneurs de l'immortalité ont été donnés. Une stèle est érigée sur les tombes avec le nom du défunt. Une oraison funèbre est clamée. Les tombes sont souterraines et datent du 5ème aC. Les bâtiments sont en calcaire. On a découvert des vases votifs sans aucune trace de brûlure ce qui prouve que les offrandes ont été faites après la crémation. La poterie découverte date de la fin du 5ème aC. [...]
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