« L'administration et toutes les décisions et mesures à prendre, tant à l'intérieur qu'au dehors, étaient du ressort exclusif du maire du palais » tel il était écrit dans la biographie de Charlemagne par Eginhard ce qui était l'une des raisons pour lesquelles la dynastie mérovingienne était menée à chuter. Concernant Eginhard, il s'agit d'un écrivain qui n'est pas un homme d'Eglise qui était le conseiller politique et diplomatique de Charlemagne en d'autres mots son secrétaire. Eginhard était également le conseiller politique de Louis Le Pieux, il fait l'apologie de Charlemagne.
Il s'agit donc ici d'une biographie datant du VIIIe-IXe siècle et plus précisément vers 751 où il est expliqué la situation de l'époque à la période franque vers la fin de la dynastie des mérovingiens. On constate la fragilité de cette dynastie qui laissera donc se mettre en place celle des carolingiens.
A cette période, Pepin le Bref dépose Childéric III et devient le 1er roi carolingien, la nouvelle dynastie franque commence donc sous le 2nd fils de Pépin le Bref qui est Charlemagne.
Il est intéressant de comprendre ici cette transition qu'il y a entre deux dynasties sous la même période, d'éclaircir comment et pourquoi il y a eu ce déclin des mérovingiens qui a laisser passer la dynastie carolingienne.
Pour Eginhard, qu'est-ce qui justifierait le passage des mérovingiens aux carolingien ? Qu'est-ce qui a provoqué/engendré ce changement de dynastie ? Comment s'explique la chute des mérovingiens et l'ascension des péppinides ? Qu'est-ce qui a précipité le déclin du pouvoir des mérovingiennes ?
[...] La fragilité du pouvoir des rois mérovingiens Les rois mérovingiens vers la fin de la dynastie mérovingienne connaissent une baisse considérable de leur prestige et de leur autorité, après Dagobert, on constate que les rois deviennent fainéants. Le roi a effectivement pour seul rôle de transmettre en son nom des réponses qu'on lui avait suggérées voire dictées par conséquent ce titre royal devient quelque peu inutile. C'est même le maire du palais qui lui accordait des moyens d'existence qualifiés de «précaires». En plus de cela, les héritiers du roi se livrent à des guerres sans merci pour l'obtention du pouvoir et ces luttes entre les héritiers entraînent l'affaiblissement du royaume. [...]
[...] On constate la fragilité de cette dynastie qui laissera donc se mettre en place celle des carolingiens. A cette période, Pepin le Bref dépose Childéric III et devient le 1er roi carolingien, la nouvelle dynastie franque commence donc sous le 2nd fils de Pépin le Bref qui est Charlemagne. Il est intéressant de comprendre ici cette transition qu'il y a entre deux dynasties sous la même période, d'éclaircir comment et pourquoi il y a eu ce déclin des mérovingiens qui a laisser passer la dynastie carolingienne. [...]
[...] Il va effectivement devenir le chef de l'Etat et le personnage central du pouvoir mérovingien. En effet, il est même constaté dans l'écrit d'Eginhard que L'administration et toutes les décisions et les mesures à prendre tant à l'intérieur qu'au-dehors étaient du ressort exclusif du maire du Palais Ce maire du palais va gérer désormais les affaires publiques et va aussi gérer les affaires intérieures ( comme le 1er ministre ) quant au roi, il ne fera plus grand chose, il ne détiendra plus vraiment le pouvoir. [...]
[...] En l'an 800, sous Charlemagne qui était le second fils de Pépin le Bref, l'administration centrale de l'Empire est réorganisée, le gouvernement également quant à la fonction ( au poste ) de maire du palais, elle est supprimée ( par Pépin le Bref même avant Charlemagne donc ) car on ne veut qu'un seul souverain. En contrepartie, la fonction de Chancelier est crée, le conétable également. L'administration devient peu à peu plus efficace. [...]
[...] Il est fortement assisté. Par exemple, le comte du palais s'occupe de l'instruction des affaires judiciaires, le chancelier met en forme les actes royaux, assure leur copie et les diffuse dans tout le royaume. D'autres officiers et personnel gravitent autour du Roi et par la suite gèreront les affaires politiques qui sont des tâches importantes. En second lieu, le roi ne peut gourverner qu'en consultant l'assemblée du champs de mars ainsi que le plaid qui est un organe de consultation dont l'avis peut parfois être obligatoire. [...]
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