Christol et Nony, "Rome et son empire, des origines aux invasions barbares", "La cité romaine" : fiche de lecture

Résumé du document

Les prêtres :

- Le rex (simples prêtres) et 15 flamines : héritage du système initial, leur importance décroît.
- Le collège des pontifes, présidé par le Grand Pontife (Pontifex Maximus) prend une importance croissante. Il est responsable du calendrier, des fêtes, du choix des prêtres et de la surveillance de la discipline sacerdotale, de la religion familiale et du culte des morts. Les pontifes étaient spécialistes en droit divin et tenaient les archives de l'Etat (...)

Extraits

[...] Elle a un aspect contractuel puisque pour un Romain pense que le dieu ne peut pas se dérober après une offrande ou une prière et doit accorder ce qui a été demandé. II. La chose publique Rome regroupe des hommes libres qui obéissent à des lois organisant les institutions. Les assemblées Trois assemblées existent au IIIe siècle, mais celle des comices curiates n'a plus qu'un rôle symbolique. Seuls comptent les comices centuriates et les comices tributes. Lors des comices centuriates, les citoyens sont regroupés en classes censitaires et en centuries. [...]

[...] Le préteur pérégrin, créé au IIIe siècle pour s'occuper des litiges civils et criminels mettant en cause des étrangers. Les magistrats inférieurs n'ont que la potestas : ce sont les deux édiles curules (chargés de la police des marchés, de la voirie, des bâtiments publics, de l'organisation de certains jeux) et les huit questeurs, auxiliaires du Sénat et des consuls pour la gestion du Trésor. Les dix tribuns de la plèbe sont des magistrats spéciaux, chargés de veiller au respect des droits des plébéiens, et les deux édiles de la plèbe s'occupent de certains jeux, des édifices et des archives de la plèbe. [...]

[...] CHRISTOL (Michel), NONY (Daniel), Rome et son empire, des origines aux invasions barbares, Paris, Hachette Chapitre 4 La cité romaine I. La religion Le panthéon Triade étrusque de Jupiter, Junon et Minerve. Mais les dieux des Romains sont nombreux : Aphrodite, Vulcain, Mercure, Neptune, Hercule, les Dioscures, Apollon, Esculape. Dieux latins : Vesta, Diane, Janus, Flora. Dieux italiques : Cérès, Liber, Libera. Dieux anciens toujours honorés : Anna Perenna (renouvellement de l'année), Robigus (épargne la rouille aux céréales), Consus (conserve le grain dans les silos) Les Romains pensaient qu'une abondance de dieux ne pouvait nuire et se souciaient de n'oublier aucun dieu. [...]

[...] Caractères originaux Le Sénat et les tribuns de la plèbe tiennent une place particulière dans la constitution romaine. Les tribuns de la plèbe, protégés par leur sacrosanctitas, peuvent bloquer l'administration, mais leur pouvoir ne s'exerce que jusqu'un mille au-delà de l'enceinte sacrée et ils ne peuvent s'adresser aux comices centuriates. En l'absence des consuls, le Sénat apparaît comme un collège qui doit veiller à tout. La constitution est en évolution permanente : création de nouvelles magistratures, prolongement de certaines magistratures dans certains cas (ce sont les promagistratures : proconsul, propréteur), élargissement du corps civique (octroi de la citoyenneté aux esclaves affranchis et à certains étrangers vaincus). [...]

[...] Sous forme de concilia plebis (excluant les patriciens), ils élisent les magistrats spéciaux de la plèbe (édiles et tribuns de la plèbe). Là sont ratifiés les traités de paix et votées la plupart des lois. Les comices ne peuvent se réunir sans avoir été convoqués par un magistrat. Les votes de loi se font par oui ou par non, sans possibilité d'amendement. La prise des auspices ouvre la séance. S'ils sont défavorables, elle est ajournée. Le Sénat Il regroupe les anciens magistrats (anciens consuls, anciens prêteurs et anciens édiles). Les sanateurs étaient moins de 300. [...]