christianisme, société, byzantine
Les chrétiens existaient en Orient depuis la naissance du christianisme. Cependant, leurs cultes n'étaient pas reconnus et ils subissaient les persécutions des païens, farouches opposants d'une religion qui n'étaient pas la leur. On peut dater la reconnaissance du christianisme en Orient au début du IVème siècle, sous le règne de Constantin (306-337). Cette période dominée par l'empereur est marquée par la réunification de l'empire (Orient et Occident) et la création de la nouvelle Rome, la ville de Constantinople qui deviendra rapidement une ville presque exclusivement chrétienne. En effet, Constantin est le premier empereur romain à avoir adopté la religion chrétienne. Sous son influence, l'édit de Milan (prononcé en 313) autorisa la liberté de cultes pour les chrétiens, une étape indispensable dans l'essor considérable que va prendre le christianisme en Orient. Le christianisme est une religion monothéiste, issue du judaïsme. Elle reconnait l'existence d'un Dieu unique en trois personnes, le Père, le fils et l'Esprit Saint. Depuis le règne de Constantin jusqu'au schisme avec l'Eglise romaine d'Occident en 1504, elle va occuper une place de choix au sein de la société byzantine en devenant la première religion de l'empire(le christianisme devient en 381 religion d'Etat). Néanmoins, la transition fut laborieuse, une grande partie de la société restant attaché aux valeurs romaines traditionnelles, le christianisation de l'Orient fut difficile.
Comment la société byzantine conçoit et pratique t'elle le christianisme ?
[...] En outre, si le Basileus donne un ordre contraire à la loi divine, nulle ne doit lui obéir, ce qui peut entraîner des processus de coup d'Etat. L'Empereur est donc le premier maillon de l'organisation religieuse byzantine. Son pouvoir est cependant tempéré par le patriarche. L'Eglise chrétienne est divisée en cinq patriarcats, Rome, Jérusalem, Constantinople, Antioche et Alexandrie. Cependant, depuis le concile de Chalcédoine en 451, l'évêque de Constantinople se fit reconnaitre la primauté sur l'Eglise Orientale et la parité avec Rome. Le patriarche est donc après l'empereur la personne la plus importante au sein de la religion chrétienne en Orient. [...]
[...] Il établit aussi les principes de la vie monastique. Les liturgies se composent de l'ensemble des lectures, prières et rites constitutifs du culte chrétien. La messe et le baptême par exemple font partie des pratiques liturgiques. La recherche du salut Tous les chrétiens d'Orient sont à la recherche du Salut, c'est la libération définitive du mal et du péché et la communion complète avec Dieu. L'acte de salut par excellence est, pour la théologie et la vie spirituelle, la résurrection du Christ (le sacrifice sur la croix). [...]
[...] De nombreux conflits eurent lieu au sein de la chrétienté, notamment sur des divergences du point de vue christologique : l'arianisme (considère que le père n'est pas égal aux fils dans la Trinité) ; le nestorianisme (doctrine fondée par Nestorius patriarche de Constantinople (428-431) qui reconnait l'existence d'une nature humaine et divine coexistant en Jésus Christ) ; le monophysisme (une seule nature divine chez le Christ). Ces doctrines furent désapprouvées par l'Etat et leurs partisans sévèrement réprimés. La crise iconoclaste. Intervient de 730-843 en deux phases. [...]
[...] FARDEL Florian Le christianisme dans la société byzantine Les chrétiens existaient en Orient depuis la naissance du christianisme. Cependant, leurs cultes n'étaient pas reconnus et ils subissaient les persécutions des païens, farouches opposants d'une religion qui n'étaient pas la leur. On peut dater la reconnaissance du christianisme en Orient au début du IVème siècle, sous le règne de Constantin (306-337). Cette période dominée par l'empereur est marquée par la réunification de l'empire (Orient et Occident) et la création de la nouvelle Rome, la ville de Constantinople qui deviendra rapidement une ville presque exclusivement chrétienne. [...]
[...] L'organisation religieuse au sein de la société byzantine est hiérarchisée. En premier lieu, c'est l'empereur qui occupe la première place dans l'organisation religieuse byzantine. Pourtant, de manière théorique, le basileus appartient à l'ordre des laïcs contrairement au patriarche de Constantinople qui appartient à l'ordre des prêtres. Il n'a de ce fait aucun réel pouvoir sur l'Eglise chrétienne. Par exemple, il ne baptise pas, ne consacre pas les lieux de culte ou encore ne choisit pas les évêques. Cependant, il a quand même certaines fonctions qui lui procurent une place de choix au sein de la chrétienté. [...]
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