Le christianisme à Rome et dans l’Empire romain

Résumé du document

L'empire romain possède de nombreuses provinces et domine le monde en quelque sorte. C'est dans une province romaine que naît le christianisme. Le christianisme est une religion monothéisme issu du judaïsme fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth, Juif lui-même, né à Bethléem, entre -7 et -4 avant notre ère et mort en l'an 30 à Jérusalem, crucifié sous Ponce Pilate, un général romain.

Jésus se présente comme le "Fils de l'homme" et annonce le Royaume des cieux. Ses adeptes accueillent alors la Bonne Nouvelle, sont rédigés les évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean et les épitres de Paul, et professent la bonne parole, à commencer par les apôtres, nommés par lui. Comment le christianisme va-t-il se développer au sein de l'Empire romain et en particularité à Rome ?

Extraits

[...] Rome et son empire, Paris, Histoires -WERNER. F et FAVIER. Les origines, Avant l'an Mil, Histoire de France -MINNERATH. De Jérusalem à Rome, Pierre et l'unité de l'Eglise apostolique, Théologie histoire. Le christianisme à Rome et dans l'Empire L'Empire romain correspond à une phase de la civilisation de la Rome antique, il succède à la République romaine qui commença en -509 et qui fut affaiblie par le conflit entre Marius et Sylla ainsi que par la guerre civile opposant Jules César à Pompée et Marcus Brutus. [...]

[...] Il devient ainsi l'artisan de la diffusion du christianisme hors du monde juif, réalisant la dimension universelle de cette religion. Les fidèles de Jésus, les apôtres, avec les quatre Evangiles que sont saint Marc, saint Luc, saint Mathieu et saint Jean, ont commencé à propager la religion auprès des populations de l'Empire romain. Les débuts de cette religion sont difficiles car les groupes sont dispersés et ont plusieurs visions du Christ. De ce fait, ils pratiquent différemment les rites et le culte du Christ. [...]

[...] L'arrivée de la religion chrétienne dans les grandes villes de l'Empire romain et particulièrement à Rome Au début du Ier siècle, le christianisme était ignoré par les Romains pour la plupart païens. Il y avait même une certaine méfiance envers cette nouvelle religion. Elle paraissait hérétique pour les païens. Car elle est concurrente à la religion romaine qui s'inscrit dans un cadre polythéiste. Avec l'influence grandissante de cette religion, les Romains commencèrent à avoir peur de celle-ci. Cette peur était notamment due aux histoires que l'on racontait sur les chrétiens. Il était admis que les chrétiens vivaient dans la clandestinité. [...]

[...] C'est la pression populaire qui conduit à une telle répression. Des intellectuels chrétiens, grecs ou latins, formés à la philosophie répondent aux griefs qui leur sont adressés en écrivant des apologies du christianisme. Certains auteurs reconnus sont appelés Pères de l'Eglise Mais durant le IIIe siècle, de l'an 250 à l'an 260 apr. J.-C., on persécute les chrétiens partout dans l'Empire. Ces persécutions sont ainsi appelées épisodes Cela signifie que pendant ces dix années de persécutions, il y avait des tensions puis des apaisements. [...]

[...] La pratique du christianisme est acceptée dans tout l'Empire. En 321, il ordonne que le dimanche soit jour férié (exception pour le travail aux champs) et reconnait les tribunaux épiscopaux. Il fait construire des basiliques dans les hauts lieux du christianisme : le Latran et le Vatican à Rome, le Mont des Oliviers et le Saint Sépulcre à Jérusalem et les Saints Apôtres à Constantinople, qui est la nouvelle capitale de l'Empire en Orient. Par son statut, il est responsable de la paix et intervient dans les désaccords religieux. [...]