Exposé consacré à la christianisation du monde gallo-romain. Comment se vit la religion dans l'Empire romain ? Comment est né le christianisme dans cet Empire ? Comment a-t-il évolué ? Comment cette religion a-t-elle atteint son apogée ?
[...] L'édit de Thessalonique à la fin du 4ème siècle, reconnut la foi du concile de Nicée comme la seule foi légitime. Il marqua la fin du paganisme. L'Empire romain était à présent un empire chrétien et la communauté chrétienne bien organisée. Conclusion De religion secrète et persécutée, la religion chrétienne devint la religion officielle de l'Empire romain et par la suite de l'Occident pour devenir la base sur laquelle allait se fonder la société médiévale alors que rien ne prédestinait cette nouvelle religion, d'abord considérée comme une secte juive, à prendre un tel essor. [...]
[...] Mais sous Constantin, la communauté chrétienne était encore loin d'être unie. Elle était dispersée en de nombreuses églises. En 325, peu de temps avant sa mort, Constantin se convertit au christianisme et le concile de Nicée qu'il avait réuni donna au christianisme son unité : une Eglise, une foi, l'unité du Père et du Fils. Cette conversion impériale ouvrit le Christianisme à toutes les classes de la société, même les plus favorisées. Ce n'est qu'un peu plus tard que le Christianisme finit par s'imposer dans l'Empire comme religion unique. [...]
[...] Ces persécutions furent toujours épisodiques et très localisées. Parfois dictées par l'exigence impériale (sous les règnes de Dèce, de Valérien et de Dioclétien) lorsque l'Empire connaissait des crises, afin de trouver des responsables et la persécution prenait fin avec la mort ou l'abdication de l'Empereur. Souvent, les persécutions furent le fruit de vengeances privées, la population romaine rejetant ceux qui ne se conformaient pas au mode de vie dominant. Les premiers chrétiens apparaissaient comme fanatiques : ils prônaient pour le monothéisme dans une société polythéiste, ils refusaient le culte impérial qui était pourtant le devoir de tout citoyen romain et ils aspiraient au martyre pour mieux témoigner de leur foi. [...]
[...] Mais le succès de cette religion attirait surtout par sa simplicité, son humanité, son ouverture, son égalitarisme ; dans une société où la religion était très codifiée et dont les rites étaient austères et incompréhensibles pour le plus grand nombre. Dans une société romaine où l'inégalité était la règle et où l'esclavage était une pratique habituelle, prôner l'égalité entre tous les hommes était également un gage d'adhésion rapide. La nouvelle religion aurait pu se fondre dans la société romaine au même titre que d'autres cultes. Ce qui déclencha l'hostilité contre elle et ses fidèles fut le refus des premiers chrétiens à honorer plus d'un dieu et surtout à sacrifier au culte impérial. [...]
[...] Les premiers témoignages concernant cette religion nouvelle sont des textes d'auteurs latins du 1er siècle. Jusqu'à la fin du 3ème siècle, l'insécurité sera le lot des premiers chrétiens. La religion dans l'Empire romain Les Romains savaient se montrer tolérants à l'égard des autres religions, lors de la romanisation de la Gaule, les divinités gauloises ne furent pas condamnées, nombreuses furent celles assimilées au panthéon romain, certaines prirent simplement des noms romains. Seul, fut interdit le druidisme, mais pas vraiment pour des raisons religieuses. [...]
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