La Constitution d'Athènes d'Aristote est un texte qui a été découvert en 1890, par EG Kenyon, parmi d'autres papyrus : il était le seul intact et entier. On considère cette œuvre comme la dernière de l'auteur, quoi qu'on ait tendance parfois à évoquer le pseudo-Aristote. Elle date de 329, soit sous le règne d'Alexandre le Grand et donc un régime non démocratique, soit l'année de l'ultime tentative de restauration démocratique. La source soulève toujours autant d'interrogations depuis sa découverte sans qu'on puisse valider quelques hypothèses de manière certaine : se pose alors la question de la pertinence de cette source. Pour le décryptage d'un texte la connaissance de l'auteur n'est pas indispensable, mais elle peut donner des clés importantes pour l'œuvre entière.
Le texte en lui-même s'adresse aux contemporains d'Aristote, c'est-à-dire des érudits comme lui. Il se divise en deux grandes parties : l'histoire d'Athènes des origines jusqu'au rétablissement de la démocratie en 403 ; le tableau des institutions civiques du dernier tiers du Ive siècle. C'est donc, comme le laissait présager le titre, un ouvrage de type politique ; au sens où il offre une analyse des institutions et donne en filigrane le point de vue de l'auteur. Il s'agit ici de l'exemple de la docimasie des prêtres, Aristote décrit les différentes procédures de l'examen : tout d'abord les questions au candidat, puis l'intervention de témoins et accusateurs après quoi suit un vote, et enfin, la procession sur les lieux symboliques de la cité. On peut donc se demander comment le lien entre religion, justice et politique s'opère ? Et est-il vraiment envisageable de les séparer ?
On verra donc la procédure judiciaire de la docimasie ; puis, les critères d'accession à la prêtrise athénienne.
[...] Le dème est le système de base athénien mis en place en 507 par Clisthène. Chaque dème est le lieu d'une vie locale, politique, religieux, culturelle très active avec sa propre assemblée et ses magistrats. C'est sur le registre du dème, dès l'âge de 18 ans, que le nouveau citoyen doit se faire inscrire ; ce après plusieurs rites et fêtes religieuses. L'inscription au dème se fait de manière quasi-automatique à l'âge requis, le nouveau venu doit juste se soumettre à un procès comparable à celui de la docimasie, mais dans des proportions moindres. [...]
[...] S'il ne se présente aucun accusateur, il fait aussitôt voter. Autrefois [dans ce cas], un seul juge déposait son bulletin; aujourd'hui, il faut que tous les juges se prononcent par leur vote sur le compte des archontes, afin que, si un candidat malhonnête a écarté les accusateurs, il soit au pouvoir des juges de l'exclure. Après avoir été admis de cette façon à l'examen, les. Archontes se rendent à la pierre sur laquelle on place les parts, découpées des victimes et sur laquelle aussi prêtent serment les arbitres avant de prononcer leur sentence et les témoins qui présentent une excuse. [...]
[...] L'Acropole, où comme sur l'agora lieux de culte côtoient institutions civiques. Le double serment n'est pas anodin et revêt une importance symbolique qui s'explique par les lieux : en effet, l'agora est le centre de la ville, la place publique où se joue l'avenir politique de la cité ; tandis que l'Acropole, qui est une particularité bien athénienne, est avant tout un lieu de culte où se trouve les grands ensembles religieux. A travers cela on voit la double implication de la prêtrise, à la fois reconnue par le peuple (agora) et par les prêtres eux-mêmes (l'Acropole). [...]
[...] Le texte en lui-même s'adresse aux contemporains d'Aristote, c'est-à- dire des érudits comme lui. Il se divise en deux grandes parties : l'histoire d'Athènes des origines jusqu'au rétablissement de la démocratie en 403 ; le tableau des institutions civiques du dernier tiers du Ive siècle. C'est donc, comme le laissait présager le titre, un ouvrage de type politique ; au sens où il offre une analyse des institutions et donne en filigrane le point de vue de l'auteur. Il s'agit ici de l'exemple de la docimasie des prêtres, Aristote décrit les différentes procédures de l'examen : tout d'abord les questions au candidat, puis l'intervention de témoins et accusateurs après quoi suit un vote, et enfin, la procession sur les lieux symboliques de la cité. [...]
[...] C'est en ce sens qu'un culte à Apollon Patrôos est rendu, puisque son épiclèse désigne le lien de parenté ; ainsi, à travers lui, c'est toute la lignée qui est honorée. S'il possède des tombeaux de famille et où ils sont ligne 4 B. Les dieux de l'oikos font partie intégrante de la vie athénienne. Car tout d'abord l'oikos n'est pas une famille au sens strict, il comprend autant ceux liés par le sang que ceux qui ont habitation et travail en commun. [...]
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