Profitant de l'unification de l'empire sous le roi Qin entre 221 et 209 avant notre ère, la dynastie des Han va, durant quatre siècles (202 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), jeter les bases d'une civilisation chinoise puissante. Pendant cette période, les empereurs imposent un système élaboré de gouvernement, centralisent le pouvoir, s'appuient sur des fonctionnaires lettrés influencés par la philosophie politique confucéenne et permettent l'épanouissement d'une société hiérarchisée et brillante.
La civilisation des Han donne naissance à une culture raffinée, inventive et consommatrice de produits de luxe (soie, laque…). Le commerce oriental connaît son heure de gloire grâce à la route de la soie qui est prolongée jusqu'en occident et vers Rome au 1er siècle avant notre ère. La Chine des Han à son apogée sous le règne de Wudi (140-87 av. J.-C.), entre ainsi en contact avec des civilisations lointaines : les Romains, les Grecs ou les Parthes rencontrent les Chinois dans les riches villes commerciales le long de la route. Leur culture se mélange alors que la civilisation Han reste mystérieuse.
[...] Il fut qualifié après sa mort en 195 avant J.-C. de Goadi (haut empereur). Liu Bang proclama la dynastie Han en 202 et plaça sa capitale à Chang'an. S'inspirant des Qin, il fonda un empire centralisé. Il plaça des membres de sa famille aux postes de commandement. Afin de pacifier le territoire après plusieurs années de guerre, il baissa les taxes et favorisa l'essor de l'agriculture. Au contraire, il instaura des taxes sur l'activité commerciale et les marchands (classe qui avait soutenu les Qin). [...]
[...] La présence de nombreux objet s'explique par la volonté de fournir au défunt un bien-être matériel dans l'au-delà. Pour des raisons spirituelles, les tombes sont décorées, peintes, fournies en sculptures ou d'objets symboliques de toutes sortes. Les objets de la vie courante sont là pour témoigner de la vie du défunt avant sa mort (symboles de ce qu'ils ont été fiers de posséder, outils de travail ou encore des livres pour le plaisir du défunt). Le site de Mawangdui abritait ainsi trois tombes, dont celle de la Duchesse. [...]
[...] Il y a ainsi 52 commanderies au début du siècle avant J.-C . Ces territoires sont protégés par une garnison permanente. Pour protéger son royaume, il lance une série de grands travaux, notamment la prolongation de la Grande Muraille commencée sous la dynastie des Qin 221) et timidement entretenue sous les Han entre 180 et 157 (règne de Wendi)[5]. La règne de Wudi est particulièrement long (54 ans). Cette exceptionnelle stabilité du pouvoir pendant un demi-siècle permit à Wudi de contrôler l'économie et la société. [...]
[...] Le code des Han en neuf articles était ainsi composé. Concernant l'art de la guerre, il fit rassembler un corpus de textes de 182 auteurs. A l'extérieur, il résolut une lutte interminable avec le peuple des Xiongnu (les Huns[2]) au Nord par une alliance matrimoniale avec des princesses chinoises (vers 200). Blessé par une flèche lors d'un combat en 195 (rébellion), il mourut quelques mois plus tard après douze ans de règne. Son fils Liu Ying lui succéda sous le nom de Hiudi Wudi (156-140-(87 av JC) renforce le pouvoir impérial de la dynastie Wudi est le septième empereur de la dynastie Han. [...]
[...] Il se disputa l'empire avec deux autres prétendants. Une société brillante et raffinée La société Han fut particulièrement novatrice : les inventions majeures sont nombreuses, l'art foisonnant, la société en pleine évolution. Les sources de l'histoire de cette société restent cependant rares : littérature historique, encyclopédie, mais aussi vestiges archéologiques rassemblant de nombreux objets issus des tombes aristocratiques. Les vestiges de palais sont cependant rares Des progrès techniques et scientifiques Sous la dynastie Han, la Chine connaît de nombreux progrès. [...]
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