De nombreux voyageurs ont eu lʼoccasion de passer par Kerma et de constater lʼimportance
de la ville antique, et ce dès le XIXe siècle. Lʼexpédition militaire dʼIsmaïl Kamil Pacha sʼarrête à Kerma
quelques temps pour avoir la possibilité dʼadmirer les deux ruines monumentales. Par la suite, à partir
de 1820, cʼest au tour de F. Cailliaud, L. M. Linant de Bellefonds, G. A. Hoskins, K. R. Lepsius qui le
premier, en 1844, établit des relevés topographiques dʼune grande importance pour la suite des
études menées sur Kerma.
La première grande campagne de fouilles est lancée par G. A. Reisner en 1907 lorsque le
barrage dʼAssouan est rehaussé de 7 m. Reisner, lors de ses fouilles, propose dʼidentifier le site
comme un poste avancé de lʼEgypte. Cette hypothèse est infirmée dans les années 30 par H. Junker.
Durant les années 60, cʼest lʼUNESCO qui prend en charge le site, relégué par la suite par lʼéquipe de
lʼUniversité de Genève, menée par C. Bonnet.
La nécropole de Kerma se situe à un peu plus de 3 km à lʼEst de la ville antique (fig. 1), sur
près de 90 ha, le nombre de tombes allant de 20 à 30 000. La nécropole (fig. 2) est établie sur une
ancienne occupation pré-Kerma, suivant une orientation Nord-Nord-Ouest, Sud-Sud-Est. Le
développement du site suit ce schéma à quelques exceptions près. Lʼépoque du Kerma moyen
représente à elle seule les ⅔ de la surface prise en considération.
Le Kerma moyen est aussi lʼépoque où apparaissent dans un premier temps des oratoires
adjacents aux tumuli, qui se métamorphosent par la suite en de véritables chapelles. Au Kerma
classique, les chapelles sont toujours présentes, mais une grande étape est franchie lorsque les
temples K XI et K II sont érigés.
[...] Reisner, lors de ses fouilles, propose dʼidentifier le site comme un poste avancé de lʼEgypte. Cette hypothèse est infirmée dans les années 30 par H. Junker. Durant les années 60, cʼest lʼUNESCO qui prend en charge le site, relégué par la suite par lʼéquipe de lʼUniversité de Genève, menée par C. Bonnet. La nécropole de Kerma se situe à un peu plus de 3 km à lʼEst de la ville antique (fig. sur près de 90 ha, le nombre de tombes allant de 20 à La nécropole (fig. [...]
[...] Les chapelles funéraires du Kerma moyen et les temples du Kerma classique LES CHAPELLES FUNERAIRES DU KERMA MOYEN ET LES TEMPLES DU KERMA CLASSIQUE LES CHAPELLES FUNERAIRES DU KERMA MOYEN ET LES TEMPLES DU KERMA CLASSIQUE OUVRAGE DE REFERENCE : C. BONNET, Edifices et rites funéraires à Kerma (2000). INTRODUCTION De nombreux voyageurs ont eu lʼoccasion de passer par Kerma et de constater lʼimportance de la ville antique, et ce dès le XIX siècle. Lʼexpédition militaire dʼIsmaïl Kamil Pacha sʼarrête à Kerma quelques temps pour avoir la possibilité dʼadmirer les deux ruines monumentales. [...]
[...] Les deux édifices sont reliés par un massif de briques. Le plan de C 4 est carré : lʼédifice mesure en effet 4,75 m de côté. Son sol, mais aussi les faces internes et externes des murs, sont recouvert de limon. Les faces internes des murs sont recouvertes par un badigeon blanc ; peut-être était-ce aussi le cas pour la face externe. La chapelle C 5 (fig. se situe à lʼOuest du deuxième grand tumulus du cimetière M de Reisner, en plein centre de la nécropole. [...]
[...] C 3 est analogue par ses dimensions à C 2. Il se situe à lʼOuest de la tombe 214. Son plan trapézoïdal mesure 2,58 à 3 m de long, et de 1,80 à 1,85 m de large. C 3 est recoupé à une époque plus tardive par une inhumation Les chapelles Les chapelles à proprement parler sont au nombre de 2. Il sʼagit des chapelles C 4 et C 5 qui ont acquis ce statut grâce à leurs dimensions remarquables, mais aussi par leur organisation interne. [...]
[...] Dans un état postérieur, où le plafond sʼest effondré, les voûtes sont remplacées par des toitures faites de fibres et de branches ; le tout est supporté par des colonnes de bois dont les bases ont été retrouvées in situ. Lʼensemble devait être lui aussi décoré comme le temple K XI, mais le mauvais état de conservation ne permet pas de restituer le décor avec certitude : cependant les couleurs sont les mêmes, et peut-être est-ce le même peintre qui est intervenu sur les deux temples. En outre, des plaques de faïence bleue décoraient les poutres de lʼédifice. Quelques exemplaires ont été mis au jour lors des différentes campagnes de fouilles, et ce déjà à lʼépoque de Reisner. [...]
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