Le soutien de César apporté à Pompée en 67 dans l'acquisition d'un pouvoir exceptionnel afin d'aller combattre les pirates puis Mithridate en Orient pouvait sembler comme un début d'alliance ou du moins d'entente entre les deux hommes, mais Jules César, jeune sénateur qu'il était, manoeuvrait déjà au service de ces propres intérêts. Effectivement César qui était un ancien marianiste faisait partie des populares en tant que patricien ruiné. Après la nouvelle de la mort de l'ancien roi du Pont Mithridate VI Eupator libérant de ce fait Pompée d'un problème considérable, Crassus dût alors se tenir sur ses gardes constamment laissant de cette manière le champ libre à ses deux alliés, César et Catilina (...)
[...] Pompée fut alors le maître de Rome, et après la terrible émeute qui suivit les funérailles de Clodius qui effraya le Sénat, les patres le chargèrent de rétablir l'ordre ce qu'il entama de faire aussitôt. Dès lors le Sénat et Pompée avaient un point commun : César leur ennemi ! Pompée a l'intention de lui reprendre son imperium avant qu'il ne puisse briguer le consulat, normalement pour l'année 48, une stratégie quelque peu tortueuse Vers 51-50, le conflit prend de plus en plus d'importance avec des oppositions entre des magistrats adhérant à chacun des personnages. [...]
[...] Après avoir réussi à sceller une alliance avec Pompée et Crassus, sa conquête des Gaules fut un succès retentissent malgré la très proche débâcle évitée vraiment de très peu. Il acquit de grands honneurs en ayant soumis des peuples barbares, des gaulois, des celtiques, des germaniques pourtant réputés sauvages, dangereux ou encore indomptables ! Mais lorsque mourut Crassus, le triumvirat explosa et la confrontation avec Pompée éclata vers la guerre civile qui dévasta l'ensemble du monde romain, César traquant Pompée jusqu'en Orient ainsi que ses derniers soutiens en Espagne ou en Afrique. [...]
[...] II] La campagne césarienne en Gaule Laissant ainsi de côté provisoirement sa carrière en politique, César se pose comme un homme de guerre même si cela est motivé pour des objectifs politiques, soit conquérir la même gloire que Pompée l'a fait en Orient. Le Sénat voulait offrir à César un poste dans l'administration des forêts dans le sud de l'Italie mais le consul de 59 voyait bien qu'il y avait une ferme volonté de l'écarter le plus possible de la vie politique romaine, c'est pourquoi il demanda et obtint les Gaules Cisalpine et Transalpine ainsi que l'Illyricum, la Gaule faisant encore figure d'épouvantail pour les Romains notamment menacée par les Helvètes. [...]
[...] Pompée se retire dans le sud de l'Italie, mais il dispose de l'Orient, de Marseille et César n'a pas de flotte de guerre. Le siège est mis devant Marseille et César rejoint l'Espagne pour finalement s'emparer du tout, avant de rentrer vainqueur en Italie en 49. Il alla en Orient pour traquer Pompée, mais celui-ci manœuvra subtilement avant de se retirer dans l'extrême partie est où il fut assassiné par un homme de Ptolémée XIV en septembre 48 ; ainsi finissait la vie d'un général romain qui avait transformé l'Orient en terre romaine César se précipita devant Alexandrie, mais malgré la mort de son ennemi, il lui fallu encore trois années pour maîtriser totalement le monde romain. [...]
[...] Malgré tout, les proches ancêtres de César ne furent pas de grands personnages, tout au plus fussent-ils simples préteurs. La tante de César se maria avec Marius et César lui-même avec une fille de Cinna nommée Cornelia ce qui lui valu une haine démesurée de la part de Sylla lorsqu'il fit ses toutes premières armes en Orient à partir de 81 et cela jusque 78. La mort de sa tante Julia fut une occasion de franchir un pas de plus puisqu'aux funérailles de celle-ci, il dressa un portrait élogieux de Marius dans une provocation subtile et devint ainsi un des membres à la tête des populares en 69. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture