Cérémonie du sacre, légitimité royale, empreinte de l'Église, déroulement de la cérémonie, roi
« Je t'oins pour la royauté de l'huile sanctifiée, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Ainsi s'adressait l'archevêque de Reims au roi qu'il sacrait. Les rois étaient alors appelés les « oints de Dieu »
Le sacre est une cérémonie religieuse donnant au roi un caractère divin source de légitimité aux yeux de la population.
Le mot vient de « sacre » désignant ainsi tout ce qui est pur, inviolable, qui ne peut être touché sans être souillé.
La pratique du sacre durant laquelle on couronne un souverain ou un évêque remonte à des traditions antiques reprise par les dynasties mérovingiennes et carolingiennes, elle instaure un lien étroit entre Dieu et le roi et lui confère un caractère divin et sacré. Le sacre est à distinguer du couronnement.
[...] La cérémonie du sacre était également le moment ou la monnaie était frappée. L'huile sainte est censée donner au roi un pouvoir thaumaturgique, il touche les écrouelles selon l'adage, Le roi te touche, Dieu te guérit Certains symbole de la cérémonie du sacre ne sont que l'héritage de celle- ci qui date de bien des siècles, cependant certains sont bien précis, ils n'ont pas été choisit au hasard. II- Les réelles conséquences de la cérémonie du sacre Nous verrons ici qu'il y avait des intérêts non seulement pour les rois, mais également pour l'Église au sacre. [...]
[...] De même, juridiquement il est intéressant de constater que le sacre fait le roi, c'est un acte créateur de droit à l'époque malgré son déclin qui s'en est suivit. Politiquement, le sacre a permit de créer des liens forts entre le pouvoir et l'Église même si le constat appuyé par la citation si nous faisons les rois nous pouvons alors les défaire prouve bien la force de l'Église qui s'impose une fois de plus. Comment se déroule la cérémonie du sacre et quelles sont les conséquences et la portée de celui-ci ? [...]
[...] La cérémonie du sacre est une alliance entre le trône et l'autel, la monarchie de droit divin rend le sacre indispensable pour régner. A cet égard, Jeanne d'Arc jusqu'au sacre de Charles VII en 1429 ne l'appelle jamais roi mais gentil dauphin Le principe de l'instantanéité de la couronne l'a pourtant emporté, le roi ne meurt jamais en France, le Roi est mort ! Vive le Roi ! car pour faire perdurer leur dynastie, certains rois font sacrer leur fils de leur vivant, leur procurant ainsi une légitimité à l'arrivée sur le trône. [...]
[...] Vient ensuite le moment de l'onction sainte composée du Saint chrême et de la saint ampoule. Sont remis au roi les 7 insignes royaux, l'anneau, le sceptre, la main de justice, les éperons d'argent, l'épée ou le glaive et enfin, le manteau royal et la couronne. Une fois installé sur son trône, il y a une longue messe, le peuple acclame le roi et la fin de la cérémonie donne naissance à une période de festivité. Toutes les étapes de la cérémonie du sacre ont une symbolique, et la perpétuation du rite dans les formes les plus traditionnelles se fera jusqu'à celui de Charles X en 1825. [...]
[...] Les rois ne sont pas les seuls à tirer profit du sacre et de son pouvoir, c'est aussi le cas de l'Église qui est à l'époque omniprésente. L'empreinte de l'Église Le Pape est à cette époque, un emblème Si nous faisons les rois nous pouvons également les défaire cette citation place l'Église au dessus des rois. De plus le roi prêtant serment de protection envers celle-ci, s'engage à la défendre et puisqu'il est le meneur fait perdurer le Christianisme, il combat les hérétiques, il est un atout pour l'Église. [...]
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