Caton, économie, Rome, essor économiquement, esclavage de masse, nouvelles cultures agricoles
Suite à la Seconde Guerre punique (218-202) Hannibal est vaincu et Rome sort vainqueur de cet affrontement avec Carthage, la cité va s'enrichir grâce aux différents butins de guerre, mais la cité va s'enrichir aussi par la présence massive d'esclaves capturés pendant la Guerre, ces esclaves vont rapidement être utile pour le développement d'un nouveau moyen économique, l'agriculture.
Ces deux textes sont extraits d'auteurs différents, le premier est issu des Vies Parallèles de Plutarque né 46 environ à Chéronée en Grèce et serait mort en 120 à Chéronée où il retourna terminer sa vie, il fut un penseur majeur du monde romain. Ses Vies Parallèles composées entre 100 et 100 faisaient la biographie d'hommes fameux du monde gréco-romain, organisées par paires, chaque paire mettant en parallèle un Grec et un Romain.
Bien que ne se voulant nullement œuvre d'historien, les Vies constituent une mine de renseignements précieux concernant l'histoire de l'Antiquité. L'extrait suivant raconte la Vie de Caton l'Ancien et Plutarque est plutôt critique envers Caton.
[...] De plus selon les chiffres Jean Christian Dumont, les citoyens possédaient esclaves. A la ligne on apprend que les esclaves devaient être occupés dans la maison à quelque besogne nécessaire. En effet comme on la vu, les prisonniers de guerre sont asservis et vendus, il semble donc que Caton ait acheté des esclaves pour tenir sa propriété. Même s'il l'esclave ne fait pas partie du corps civique, il fait parti de la familia (ensemble des personnes vivant sous le même toi), et il doit le respect à son maitre comme on le voit à la ligne 4-5 aucun d'eux n'entraient dans une autre maison, s'il n'y était envoyé par sa femme Il doit donc obéir au maitre mais aussi à la maitresse (la domina) qui est ici la femme de Caton Licinia. [...]
[...] L'extrait suivant raconte la Vie de Caton l'Ancien et Plutarque est plutôt critique envers Caton. Caton qui est l'auteur de notre second texte issu de son fameux traité De Agricultura (De l'agriculture) écrit vers 160 avant notre ère. Marcus Porcius Cato dit Caton L'Ancien est né en 234 et mort en 149 à Tusculum, un district municipal intégré au Latium, il est issu d'une famille plébéienne, son père fut un gros fermier du Pays des Sabins dont il hérita de sa propriété. [...]
[...] La villa catonienne doit comprendre impérativement un cellier pour l'huile le vin et de nombreuses jarres. Il sert de réserve pour les produits de consommations, mais aussi d'endroit de stockage en attendant la hausse des prix. Il faut aussi de bons pressoirs pour pouvoir pressés les olives et le vin, à ces habitants se rajoutent ceux qui servent à ranger et les matériels divers ainsi que les divers ateliers. Dans le paragraphe 1.7 de de agricultura, Caton donne un classement des cultures qui caractérisent son époque, il met l'accent sur la possibilité de mener simultanément plusieurs cultures et sur les produits qui sont destinés essentiellement au marché. [...]
[...] Il est question de l'élevage en cinquième position même si il n'est pas mentionné clairement, il insiste sur le rôle des animaux dans certains travaux notamment le bœuf pour lequel il fait des sacrifices, les animaux servent a défricher les terres et a procuré du fumier, l'accroissement des terres publique pour le pâturage permet l'essor de la pratique pastorale. La culture céréalière se retrouve au sixième rang à cause des guerres punique qui a eu de graves conséquences sur les terres du latium et de campagnie et avec la conscription des agriculteurs romains. Il était aussi plus économique d'importé du blé des endroits conquis plutôt que de les cultivé. Les autres cultures excepté le bois n'ont que peu d'importance dans l'antiquité. [...]
[...] Bien sur ceci est exagéré par Caton, qui lui recherche une maximisation des profits au moindre cout. Ces entreprises agricoles se caractérisent par le début de la spécialisation dans les exploitations, par la production des cultures de marchés et surtout par la transformation sur place des produits agricoles en produits alimentaires. Les petits paysans, souvent obligés par la ruine d'aller grossir la plèbe urbaine, désertent les campagnes. Aux petites exploitations de polyculture, s'ajoute des exploitations basées sur de plus grands domaines à main d'œuvre servile, les Latifundia, le terme désigne les grandes exploitations agricoles des colonies romaines en Sicile d'abord, puis en Grèce et dans les provinces d'Afrique. [...]
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