Les cadres sociaux et politiques de la République romaine

Résumé du document

A quoi avons-nous à faire quand on parle de société romaine : classe ou ordre ?
Une classe sociale c'est un ensemble de personnes appartenant à un même groupe et ayant la même condition dans la société.
Un ordre c'est une communauté de personnes liée par des obligations et par un code d'honneur avec une acceptation des uns et des autres et une mise en avant de l'apparence, de la richesse. Nous aurons une opposition entre les riches et les pauvres, les esclaves et les non esclaves.

Nous travaillerons sur le rapport entre les ordres de la noblesse et celle du peuple (« plebs »). La plèbe est un ordre de citoyens, ce n'est en aucun cas des pauvres ou des esclaves. Il faut signaler que les institutions romaines se mettent en place très tôt (protohistoire fondée sur un mode de vie particulier : l'agriculture).

Extraits

[...] Il y a donc : - le système d'ordre, - le système de classe (riches/pauvres), - le système des libres et des non libres avec l'affranchissement en ligne de mire. A Rome, espoir d'être affranchi par le système de la clientèle : liens entre les riches et les pauvres, entre les faibles et les puissances et entre les maitres et les affranchis. Cela a pour but d'évacuer la tension. Patriciat, noblesse, plèbe Avant la mise en place du Sénat, il existe deux catégories : 2 Le patriciat Le patriciat groupe très ancien se définit comme les descendants directs des premiers magistrats des cités (magistrat à impérium). [...]

[...] Le chevalier peut être recruté parmi les anciens questeurs, parmi les anciens édiles Les deux ordres ne sont pas très différents au niveau idéologique accéder à la noblesse, à un ordre privilégié) Les sénateurs ne peuvent pas travailler et notamment pas d'activités en rapport avec l'argent. Cependant, leur fortune est généralement placée et ils pratiquent l'usure et le prêt d'argent. Il n'y a pas de pensée politique à Rome, pas de défense d'intérêts sauf les siens et ceux de ses clients. L'esclavage et l'affranchissement On peut devenir esclave du jour au lendemain à Rome. En effet, l'Italie est nourrie par un afflux d'esclaves. Il faut noter que la moitié des citoyens a eu des ancêtres esclaves. [...]

[...] Les esclaves sont le plus souvent affranchis en ville dès l'âge de 30 ans. C'est une population très importante servant de main d'œuvre principale à la campagne. Les esclaves proviennent de 6 sources : - prisonniers de guerre - commerce de l'esclavage (plaque tournante, en Italie esclavage de luxe. - La reproduction d'esclaves - La servitude pour dette - L'esclavage volontaire - Les ventes d'enfants par leur parent. L'affranchissement permet de sortir de cette position, l'esclavage est un état transitoire. [...]

[...] On a créé des fastes : catalogues mentionnant leur consulat. Ce sont des gens très importants, ils ont le pouvoir militaire. On compte 50 familles mais le privilège est accordé essentiellement à 5-6 familles. Parmi les consuls, il peut y avoir un consul n'appartenant pas à une famille de consul, on les appelle les hommes nouveaux homo novus Le cursus ou la course des honneurs cursus honorus est un passage obligé pour tout jeune romain ayant des ambitions politiques. Il doit effectuer des charges de magistratures pour atteindre une magistrature plus grande et enfin atteindre le consulat. [...]

[...] Les patriciens : forme de noblesse (ancêtre parmi les magistrats). Ce groupe a été créé entre 508 et 403 av JC. Cela a de l'importance car les magistrats ont un pouvoir dont celui de déclarer la guerre mais surtout celui des rites religieux. Ce sont donc des grands prêtres et sont auréolés d'où l'importance de ses patriciens. Le culte des ancêtres est très voyant : on garde le portrait (masque funéraire) des ancêtres chez soi. Lors des cortèges funéraires, on met ses masques sur un piquet avec une toge et on fait une procession et installation comme des êtres vivants familles se considèrent comme possédant le patricia. [...]