La République romaine (509-29 av. J.-C.) commence avec le renversement de la tyrannie de Tarquin le Superbe et s'achève au moment ou Octave, au prix d'une longue et âpre lutte, réussit à accaparer tous les pouvoirs entre ses mains. Cette période d'environ cinq cents ans verra la constitution de la puissance romaine, forgée au cours de guerres de conquête. Les Ve et IVe siècles seront marqués par les affrontements entre patriciens et plébéiens et, simultanément, par la conquête de territoires limitrophes du Latium. Le IIIe et le IIe siècle témoigneront d'un parachèvement des institutions et d'une conquête de larges territoires dans le bassin méditerranéen. Le Ier siècle, enfin, sera celui de la crise des institutions face aux ambitions des généraux.
Quelles sont donc les profondes mutations qui ont marqué la République romaine et scelleront son destin ?
[...] La route de Rome est alors libre. Avec le sac de la cité en 390, c'est l'une des pages les plus sombres de l'histoire romaine. En effet, dans le même profitent pour se soulever à nouveau, à l'image de Syracuse et de verse les Apennins, écrase une fois encore les armées romaines à Cannes en Apulie en 216 av. J.-C . Fatiguée, manquant de troupes fraîches et de ravitaillement, l'armée d'Hannibal perd l'initiative et Rome reprend l'offensive. Une à une, les cités ralliées à la cause carthaginoise sont reprises, y compris Syracuse en 211. [...]
[...] J.-C., cette guerre ouvre une ère marquée par l'ascension, l'ambition et la confrontation de grands hommes, opportunistes et carriéristes, à la recherche du pouvoir absolu. Le premier d'entre eux fut Sylla qui va parvenir à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. La crise politique La restauration aristocratique de Sylla Allié aux optimates, Sylla lance une œuvre de restauration aristocratique qui profitera essentiellement au Sénat, dont la composition passe de 300 à 600 membres. Les sénateurs se voient restituer le monopole des jurys criminels, aux dépens des chevaliers. En revanche, le tribunat de la plèbe est paralysé. [...]
[...] Rapidement écarté de la course du pouvoir, Lépide va assister à l'affrontement de Marc Antoine qui s'appuie sur l'Orient et Octave dont les forces militaires basées en Occident remportent une victoire décisive à la bataille navale d'Actium en 31 av. J.-C . Marc Antoine est battu et se suicide avec Cléopâtre devenue sa maîtresse. Ainsi, Octave devient l'unique maître de Rome, ou il triomphe en 29 av. J.-C . La République disparaît et laisse la place à un nouveau régime: le Principat. [...]
[...] Il se lance dans une politique de grands travaux (Forum, temple de Vénus ) et entreprend de faire admettre par le peuple son couronnement. Mais, en mars 44, il est assassiné par Brutus au cours d'une séance du Sénat. Des troubles éclatent alors entre fervents républicains et le parti de César guidé par le propre lieutenant de celui-ci, Marc Antoine, par Lépide et, enfin, par son propre petit-neveu Octave que César a eu le temps d'adopter et de désigner comme son unique héritier. [...]
[...] au cours de la bataille de Zama qui scelle la victoire de Rome et met fin à 17 ans de guerre. Pour la seconde fois, Carthage se voit imposer une paix humiliante. Son empire commercial et démantelé, son armée supprimée. Une expansion difficile La gestion du territoire: Son ennemie depuis plus d'un demi-siècle abattue, Rome n'en connaît pas moins des difficultés liées entre autres à ses nouvelles dimensions. En effet, en moins d'un siècle, elle s'est agrandie de l'Italie méridionale, de la Sicile et de l'Espagne qu'elle a entrepris au lendemain de sa victoire de Zama d'organiser en province. [...]
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