Le Ve siècle avant J-C est considéré comme la période où la civilisation grecque atteint son paroxysme. S'entame ainsi l'époque classique où s'épanouit la tragédie, naît l'histoire avec Hérodote et Thucydide, et où la démocratie assure à la Cité prestige et domination sur le monde égéen. Mais avant d'atteindre cette hégémonie, les Grecs ont dû se confronter à l'ennemi perse, qui rassemble, de la mer Noire aux rives de la mer Rouge, l'ancienne Mésopotamie, l'Anatolie, la côte syro-palestinienne et l'Egypte. L'origine de l'affrontement avec les Perses au début du siècle renvoie à la révolte des Ioniens, sous la domination du roi perse Darius Ier, soutenus par Athènes et Erétrie. Ce différent donne la victoire à l'empire perse et marque une violente et honteuse défaite pour les Grecs.
En -490, Darius décide de lancer une expédition contre ces derniers afin d'obtenir leur soumission. C'est le début des guerres médiques, dont le nom est tiré du peuple des Mèdes, alors dominés par la dynastie perse des Achéménides. Après s'être emparée de la cité d'Erétrie, l'armée perse débarque au nord de l'Attique, donnant lieu à la bataille de Marathon. Cette première guerre médique, remportée par les armées de Grèce et de Platée, devient le symbole de la résistance face aux barbares. Les Perses préparent activement leur offensive conduite par Xerxès Ier, qui succède à son père en -486 alors que les Grecs, sous l'influence de Thémistocle, archonte d'Athènes et stratège depuis respectivement -493 et -490, préparent la résistance. En 481, la deuxième guerre médique est proche. Les Grecs, qui étaient jusqu'à présent désunis à cause du conflit entre Athènes et Egine, concluent une alliance et confient à Sparte le commandement de l'armée. Ils décident de se regrouper sur le passage des Thermopyles qui relie la Thessalie à la Grèce centrale, et au large du cap Artémision au nord de l'Eubée afin de stopper les Perses. Ces derniers débarquent dans les Thermopyles où ils prennent à revers les Spartiates, mais la majeure partie de l'armée grecque a le temps de se replier au Sud.
[...] Cette femme, qui avait déconseillé la bataille, se rend compte que tout est perdu. Mais elle est pleine de ressources, à défaut de scrupules, et n'hésite pas pour se dégager à couler le navire de Damasithymos, roi de Calynda (en Lycie). Le plus surprenant est qu'elle reçut des éloges de Xerxès Ier pour ce fait d'armes, car dans la confusion il apparut qu'elle venait de couler un navire ennemi. Il est peu probable que beaucoup de Calydiens aient survécu pour l'accuser. [...]
[...] En effet, du 5e au 4e siècle avant J.-C, le perse représente l'ennemi héréditaire. Transition : Les Perses se sont donc faits piégés par la tactique de Thémistocle qui s'avère victorieuse puisqu'elle permet aux Grecs d'attaquer la flotte adversaire pour finalement triompher. III) Le triomphe grec contre la déroute perse Le chaos Au départ, l'afflux de vaisseaux perses permet de résister mais finalement provoque un profond chaos dans le détroit, L35. Leur multitude s'amasse dans une passe étroite, ils ne peuvent plus se prêter mutuellement secours, ils s'entrechoquent de leurs éperons de bronze, ils brisent des bordées entières de rames. [...]
[...] Sache-le bien, jamais en un seul jour n'a péri pareil nombre d'hommes. Cette dernière phrase sous fond d'élans lyriques est à nuancer, car, même si les Perses perdirent un peu moins de la moitié de leurs trières, à savoir 280 contre 40 pour les Grecs, ils conquirent plusieurs grandes cités grecques, dont Athènes vidée de sa population sous les ordres de Thémistocle. La fatalité : les Dieux comme défenseurs de la cité athénienne Tout au long du texte, on constate que le messager désavoue la victoire des Grecs en affirmant que Les dieux protègent la cité de la déesse Pallas», qui est une autre appellation de la déesse Athéna, L5. [...]
[...] BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES USUELS -COLLECTIF, Dictionnaire de la Grèce antique, Encyclopediae Universalis et Albin Michel, Paris,2000 -LEVI P., Atlas du monde grec, Paris, Nathan -RACHET G., Dictionnaire de la civilisation grecque, Paris, Larousse -SEBILLOTTE CUCHET V fiches d'histoire grecque (VIIIe-VIe av. Paris, Bréal OUVRAGES GENERAUX -AMOURETTE M.-C., RUZE F., Le monde grec antique, Paris, Hachette supérieur -BRUN P., Le monde grec à l'époque classique 500-323 avant J.-C, Paris, Armand Colin -COLLECTIF, La Grèce ancienne, Paris, Editions du Seuil -HATZFELD J., Histoire de la Grèce ancienne, Paris, petite bibliothèque Payot -LEVEQUE P., L'Aventure grecque, Paris, Armand Colin -LEVY E., La Grèce au Ve siècle de Clisthène à Socrate, Paris, Editions du Seuil -MOSSE C., SCHNAPP-GOURBEILLON A., Précis d'histoire grecque du début deuxième millénaire à la bataille d'Actium, Paris, Armand Colin -ORRIEUX C., SCHMITT PANTEL P., Histoire grecque, Paris, PUF -TATE G., La Grèce antique, Paris, Hachette -VANNIER F., Le Ve siècle grec, Paris, Armand Colin OUVRAGES SPECIFIQUES -AMOURETTE M.-C., RUZE F., Les sociétés grecques et la guerre à l'époque classique, Paris, Ellipses -BOELDIEU-TREVET J., GONDICAS D., Guerres et sociétés dans les mondes grecs (490-322 av. [...]
[...] Après s'être emparée de la cité d'Erétrie, l'armée perse débarque au nord de l'Attique, donnant lieu à la bataille de Marathon. Cette première guerre médique, remportée par les armées de Grèce et de Platée, devient le symbole de la résistance face aux barbares. Les Perses préparent activement leur offensive conduite par Xerxès Ier, qui succède à son père en -486 alors que les Grecs, sous l'influence de Thémistocle, archonte d'Athènes et stratège depuis respectivement -493 et -490, préparent la résistance. [...]
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