En termes de manipulation, Pisistrate savait l'art d'exciter les passions populaires : blessé accidentellement par son barbier, il montre son visage ensanglanté dans les rues affirmant qu'on vient de tenter de l'assassiner. La principale source bibliographique à son sujet vient d'Hérodote, historien grec né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse, mort vers 420 av. J.-C.. Il était surnommé "le père de l'histoire" car il fut un des premiers grands historiens. Mais il fut également un grand voyageur et vécu à Athènes vers 450 avant notre ère où il rencontra Sophocle. L'unique œuvre que nous lui connaissons s'intitule Historia (Histoire ou Enquête). L'objectif d'Hérodote est de « faire œuvre de mémorialiste afin que le temps n'abolisse pas les travaux des hommes. ». Il prétend également rivaliser avec les poèmes épiques d'Homère. Cela dit Hérodote n'entend pas décrire de lointains évènements comme la guerre de Troie, mais plutôt des faits très récents notamment les guerres médiques. Son œuvre a été divisée en neuf livres. Parmi les récits du premier livre, Hérodote narre la prise de pouvoir de Pisistrate à Athènes.
[...] II Un destin hors du commun Un sort prédestiné par les dieux Même pendant la courte période durant laquelle la tyrannie a disparu de la réalité politique grecque, la figure du tyran occupe une place centrale dans la pensée grecque et est souvent mise en relation avec l'histoire même des Dieux et des prédictions. Hérodote n'est pas très éloquent sur les origines de Pisistrate dont il évoque seulement le nom de son père : Hippocrate l:2. Il semblerait être d'origine noble, peut-être Parent de Solon, cependant cela ne semble avoir que peu d'importance dans son récit. [...]
[...] Hérodote exprime ses doutes dans la phrase soi-disant le chef des habitants de la montagne" car il est sceptique sur les convictions de Pisistrate, qu'il considère comme n'étant pas vraiment porteur d'un message politique. En effet Pisistrate se contente de rassembler autour de sa personne les mécontents et les déçut. Il s'immisce ainsi entre les deux grands partis, rognant peu à peu leurs partisans à tous deux. Il choisit probablement de représenter les Montagnards car c'est la zone la plus pauvre de l'Attique situé au Nord Est. [...]
[...] De ces rivalités se forment deux factions que l'on désigne par la région de l'Attique d'où est originaire leur chef. Il y a tout d'abord celle des gens de la plaine les Pédiens originaires du pédion (plaine au sud ouest d'Athènes), un parti conservateur noble de gros propriétaires, possédant les meilleure terre, et dirigée par Lycurgue, de la grande famille des Étéoboutades partisans de l'oligarchie. Celle des gens de la côte les Paraliens (qui habitaient les petits ports sur la côte méridionale). [...]
[...] Ils vont réclamer de manière de plus en plus insistante une place dans la constitution. Le déséquilibre politique et les désordres s'accroissant, il devient nécessaire de réécrire la constitution pour intégrer cette plèbe enrichie et dynamique. Ce sera le rôle de Solon, le récent vainqueur de Salamine. Elu archonte en 594, il se voit confier la lourde tâche de réconcilier les uns et les autres. Une fois ses réformes accomplies, Solon quitte Athènes et part en Egypte en 592 et les luttes politiques reprennent de plus belle. [...]
[...] Introduction : En termes de manipulation, Pisistrate savait l'art d'exciter les passions populaires : blessé accidentellement par son barbier, il montre son visage ensanglanté dans les rues affirmant qu'on vient de tenter de l'assassiner. La principale source bibliographique à son sujet vient d'Hérodote, historien grec né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse, mort vers 420 av. J.- C . Il était surnommé "le père de l'histoire" car il fut un des premiers grands historiens. Mais il fut également un grand voyageur et vécu à Athènes vers 450 avant notre ère où il a rencontré Sophocle. [...]
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