Auguste et le principat, dissertation de 7 pages en histoire antique
?Pendant mon sixième et mon septième consulat, après avoir éteint les guerres civiles, maître souverain et universel du consentement de tous, je fis passer l'État de mon pouvoir au gouvernement du Sénat et du Peuple romain. Pour ces services, le Sénat m'accorda le titre d'Auguste, l'entrée de ma maison fut revêtue de lauriers, et une couronne civique fut fixée sur ma porte. On plaça dans la Curie julienne un bouclier d'or; l'inscription proclamait qu'il m'avait été offert par le Sénat et le Peuple romain, à cause de ma vertu, de ma clémence, de ma justice et de ma piété. De ce jour, je l'emportai surtout en autorité, mais n'eus absolument pas plus de pouvoir que les autres magistrats, mes collègues». Dans ces phrases, Auguste, au terme d'une carrière de plus de cinquante ans, définit son ?uvre politique. Il est l'auteur de la révolution la plus profonde qu'ait connue le monde antique après Alexandre le Grand, mais cette révolution n'a réussi que parce qu'elle semblait une restauration.
I)Une facade républicaine de l'Empire.
II) Une installation progressive d'un empire, instaurée par un homme providentiel.
[...] Dissertation en Institution de l'Antiquité : Auguste et la fondation du Principat. “Pendant mon sixième et mon septième consulat, après avoir éteint les guerres civiles, maître souverain et universel du consentement de tous, je fis passer l'État de mon pouvoir au gouvernement du Sénat et du Peuple romain. Pour ces services, le Sénat m'accorda le titre d'Auguste, l'entrée de ma maison fut revêtue de lauriers, et une couronne civique fut fixée sur ma porte. On plaça dans la Curie julienne un bouclier d'or; l'inscription proclamait qu'il m'avait été offert par le Sénat et le Peuple romain, à cause de ma vertu, de ma clémence, de ma justice et de ma piété. [...]
[...] Sous Caligula, Néron, les purges sont parfois sanglantes. Ces nouveaux sénateurs doivent être issus de grandes familles, car les biens du sénateur doivent garantir qu'il pourra tenir son rang. A cet effet, avant l'investiture, une déclaration solennel des biens et revenu du sénateur est faite. Sous Auguste, le sénat est ramené de manière définitive à 600 membres. En vertu de l'impérium proconsulaire, l'empereur peut convoquer et présider le sénat dont il est le plus haut placé dans l'ordre hiérarchique. Le sénat n'a plus aucun rôle en matière militaire et diplomatique même si Auguste et Tibère consentent encore à le consulter par courtoisie. [...]
[...] Des institutions stables permettant l'affirmation progressive d'une monarchie cachée à travers les successions. Des assemblées du peuple et des magistratures en décadences ; Au début de l'empire, les comices conservent formellement le rôle législatif mais ce dernier passe ensuite purement et simplement aux mains de l'empereur. De même, le pouvoir électoral des assemblées se trouve limité par le droit à l'empereur de présenter au vote des comices les candidats qu'il désire voir élu. Sous Néron, la solution s'impose que c'est maintenant une commission de sénateurs et chevaliers qui proposent les candidats et les assemblées de conservent plus que le droit de confirmation des nominations qu'elles s'ont plus le droit de refuser. [...]
[...] L'essence divine de l'imperator. Auguste veille à se faire apparaître comme protégé d'Apollon. Par ailleurs, le culte de l'empereur de résume à des célébrations des hauts- faits de l'empereur, de la mise en place d'autels, et d'un culte au génie de l'empereur. Pour caractériser sa divinisation, Auguste ne manque pas de créer des Augustales et l'organisation de sacrifices annuels. Auguste avait profité de sa filiation divine avec Jules César. Cette divinisation a pour effet de renforcer une légitimité de nature monarchique. [...]
[...] A Rome Octave Auguste se montre beaucoup plus prudent. Par conséquent, il tient à apparaitre comme un simple magistrat et il ne tolère aucun culte officiel en faveur de sa personne. Il autorise qu'on lui rende des honneurs de nature religieuse. Il permet qu'on divinise sa personne non sa personne mais certaines de ses qualités. A cet effet, cherchant l'adhésion de tous à son régime, Octave se lance dans une intense et habile politique de propagande destinée à renforcer sa légitimité auprès du peuple de Rome. [...]
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