Cours d'Histoire (niveau seconde) concernant la place du citoyen dans l'exception démocratique athénienne. Le cours s'intéresse également à la place d'Athènes au coeur du monde grec (puissance mais aussi "exemple" selon Périclès).
[...] Le théâtre semble né au VIè siècle, mais il prend un rôle croissant dans l'Athènes du Vè siècle av. J.-C . Les représentations s'intègrent dans le cadre de concours (avec des jurés tirés au sort). La comédie est le genre le plus prisé et le plus souvent présenté, mais c'est le développement de la tragédie qui reflète le mieux le rôle civique de l'activité théâtrale. Pour un droit d'entrée assez faible (sur proposition de Périclès, on verse même un misthos aux plus pauvres afin qu'ils puissent assister au spectacle), on assiste à des pièces dans lesquelles le héros se trouve contraint à des choix difficiles (fidélité à ses idées ou compromis Si on retrouve les héros bien connus de tous du monde homérique, les pièces prennent également appui sur le passé récent (ex : Les Perses d'Eschyle qui rappelle la victoire de Salamine). [...]
[...] mais ayant connu une évolution différente Athènes ne diffère donc pas des autres cités du monde grec par son organisation générale. Sa différence est née d'une évolution historique particulière. de l'oligarchie à la tyrannie A l'origine, le pouvoir était aux mains d'un groupe de puissants aristocrates, possesseurs des terres et des troupeaux, exerçant le métier des armes (cavaliers). Cette oligarchie gérait la cité en élisant en son sein des magistrats, les archontes. Suite à une crise économique et sociale aux origines mal connues (revendication du nouveau groupe social constitué par les hoplites, combattant à pied), des législateurs prennent des mesures qui affaiblissent le pouvoir des aristocrates : réformes judiciaires de Dracon (vers 620 av. [...]
[...] de la tyrannie à la démocratie Si plusieurs cités du monde grec ont connu au VIè siècle av. J.-C. des régimes tyranniques, Athènes se distingue par les changements qui interviennent à la chute des Pisistratides (fils de Pisistrate) en 510. Au milieu d'une situation confuse, deux camps s'opposent. Certains, derrière Isagoras, prépare le retour à un régime oligarchique ; d'autres, derrière la famille des Alcméonides et son chef de file Clisthène, s'appuient sur le peuple et finissent par triompher des partisans d'Isagoras. [...]
[...] Les femmes demeurent durant toute leur vie d'éternelles mineures : elles passent de l'autorité de leur père à celle de leur mari (ils la représentent en justice, gèrent les biens qu'elles auraient pu obtenir par héritage). Leur exclusion provient de l'idée que le politique (la gestion de l'extérieur) l'emporte sur l'économique (la gestion de l'intérieur, de la maison). Les femmes sont donc avant tout destinées aux tâches domestiques. Elles ne sont cependant pas totalement exclues de la vie sociale (participation aux fêtes civiques et religieuses). [...]
[...] Ceux-ci sont considérés comme des marchandises qu'on vend, qu'on achète ou qu'on loue (une "propriété instrumentale animée" selon Aristote). Une telle définition suffit à les exclure sans qu'on prenne le temps de s'interroger sur la justesse d'une telle exclusion. Etre sans intelligence, l'esclave ne pourrait pas de toute façon délibérer et jouer un quelconque rôle dans la vie politique de la cité. Les métèques sont les étrangers à la cité. Il peut s'agir de Grecs d'autres cités ou même de barbares. Leur exclusion provient de leur non- appartenance au territoire de la cité. [...]
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