C'est à l'âge de sept ans que la paideia, le parcours éducatif, masculin et féminin se différencie. En effet, alors que le garçon reçoit une éducation hors de l'oikos, la fille quant à elle, reste dans le gynécée où elle acquiert son instruction. Cependant, cette paideia féminine s'accompagne également de rites que les jeunes files accomplissent en se mettant au service d'Athéna, sur l'Acropole, et d'Artémis, sur les confins comme le sanctuaire de Brauron.
Ce sanctuaire, situé à 37km d'Athènes, sur la côte Est de l'Attique, entre le cap Sounion et Marathon, est dédicacé à Artémis et Iphigénie (...)
[...] Elle provoque des dégâts, alors des athéniens la tue, ce qui provoque un nouveau fléau. Comme à chaque fois, les athéniens consulte l'oracle qui leur dit que le mal cessera si comme Agamemnon, un père offrait sa fille à Artémis. Baros- Embaros promet de donner sa fille s'il obtient la prêtrise d'Artémis pour lui et ses descendants. Les athéniens acceptent. Il habile et cache sa fille dans le sanctuaire. Puis, il prend une chèvre à qui il met des vêtements féminins. Il sacrifie la chèvre et le fléau cesse. [...]
[...] Par tous ces rites, ces jeunes filles permettent symboliquement à toutes leurs consœurs de devenir de bonnes épouses, de se rapprocher du mariage. Encore une fois, l'élite sociale athénienne peut s'illustrer par ses fonctions sacrées. La cité utilise ces filles bien nées pour représentée toute la cité et se concilier les faveurs de divinités comme Artémis. B. Quitter l'état de parthenos. Cette initiation consiste surtout au fait de passer de l'état de sauvagerie qui est celui de la vierge à l'état de civilisé Les jeunes filles imitaient les ourses afin d'évacuer leur sauvagerie et leur animalité. [...]
[...] Les jeunes filles quant à elles offrent des bandages de serviettes périodiques pour témoigner de leurs premières règles ainsi que des jouets, des guirlandes, vêtements et offrent leur ceinture au moment du mariage. De plus, on a retrouvé des objets féminins, ceci montre encore le rapport particulier ente le sanctuaire de Brauron et les femmes. On a surtout des boîtes : boîtes à onguents, à parfum, petits coffres ainsi que des bijoux tels que des bagues, des colliers et des miroirs. Ces objets associés à la vie des femmes datent pour l'essentiel de 480. [...]
[...] Sur le cratéristique on voit également ces jeunes filles nues courant. On y distingue aussi un palmier avec la partie supérieure d'un ours. Sur la face on voit une fille qui tourne la tète pour le regarder. On peut donc émettre l'hypothèse que cette course est en faite une fuite, la fuite devant l'ours perçu comme l'initiateur sexuel, qui les prépare à être une femme. Mais cette fuite peut aussi être un agôn, un concours athlétique. Ces céramiques permettent d'attester que les filles participaient à des activités physiques mais que contrairement aux spartiates, elle se faisait dans un cadre strictement féminin et dans des proportions largement inférieures. [...]
[...] Quand le prêtre est sur le point de la sacrifier, Artémis fait disparaître la jeune fille, la remplace par une biche et l'envoie chez les Taures où elle devint sa prêtresse. Oreste, le frère d'Iphigénie arrive alors en Tauride pour s'emparer du Xoanon, la statuette sacrée d'Artémis dont Iphigénie est la gardienne. Oreste est amener devant elle afin qu'elle le sacrifie, mais elle reconnaît en lui son frère. Refusant de l'immoler, elle repart en Attique avec son frère et le xoanon avec la charge pour elle de fonder un temple d'Artémis. [...]
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