Les études d'histoire ancienne relèvent un athènocentrisme. Les sources et les inscriptions du IVe siècle et du Ve siècle viennent principalement d'Athènes. Certains historiens préfèrent se charger de l'histoire locale, c'est-à-dire l'étude d'autres cités, mais pour la période classique notamment, on s'aperçoit qu'Athènes est toujours présente.
Athènes a dominé ses alliés longtemps, les historiens ont donc d'abord cru que cette cité avait toujours été la plus importante du monde grec. C'était la seule qui leur paraissait intéressante. On le remarque avec l'étude des œuvres de Thucydide qui a fait l'éloge de cette cité. « Athènes est l'école de la Grèce. » Athènes devient rapidement l'étoile du monde occidental.
Ensuite, les Athéniens sont considérés comme les pires hommes ayant existé, car ils exploitaient sans vergogne leurs alliés. Mais dans les années 1950 arrive un fondement qui va changer la perception du monde grec. Les archéologues découvrent à Athènes les listes des tributs (phoros) montrant le partage des cités égéennes. Cela montre d'une part qu'il y a beaucoup de cités appartenant à la ligue de Délos et d'autre part les sommes que devaient ces cités à Athènes n'étaient pas exorbitantes. Cela prouve qu'Athènes n'était pas esclavagiste.
[...] et Athènes perd son hégémonie et la Ligue. Sparte la remplace, mais ne veut pas rendre les cités de l'Ionie au grand roi, il va donc avoir une attitude favorable envers Athènes. C'est la guerre de Corinthe, de 395 à 386 a. C. Athènes et Thèbes veulent briser Sparte mais aucune des deux cités n'a la possibilité de le faire, puisqu'elles n'ont pas de flotte. Elles s'allient et demandent l'aide des Perses. Conon, un Athénien, est le commandant d'une armée perse, il obtient la victoire sur Sparte. [...]
[...] Le mouvement des plaques et le volcanisme marquent les paysages et les climats. Le climat Il est de type méditerranéen, en été il est chaud et en hiver doux et pluvieux, autrement il y a beaucoup d'orages. La région d'Athènes a le même climat, mais il est différent entre le nord et le sud de la mer Égée. Il y a plus de pluie au nord, et au sud les îles sont très dénudées et ne retiennent pas l'eau de pluie. [...]
[...] Athènes et l'Égée aux époques archaïque et classique Athènes et l'Égée : Introduction Les études d'histoire ancienne relèvent un athènocentrisme. Les sources et les inscriptions du IVe siècle et du Vème siècle viennent principalement d'Athènes. Certains historiens préfèrent se charger de l'histoire locale, c'est-à-dire l'étude d'autres cités, mais pour la période classique notamment, on s'aperçoit qu'Athènes est toujours présente. Athènes a dominé ses alliés longtemps, les historiens ont donc d'abord cru que cette cité avait toujours été la plus importante du monde grec. [...]
[...] Athènes doit se replier sur elle-même. La Ligue est dissoute à l'époque des Macédoniens. Certaines îles sont encore alliées à Athènes, mais d'autres vont vers Philippe II de Macédoine. Ce dernier annexe et règle les problèmes de voisinage Il a une ouverture vers le Nord et conquiert Amphipolis, des terres ayant une grande importance pour Athènes. C'est la bataille de Chéronée, Philippe II obtient la victoire, il est seul! Il a l'hégémon de toute la Grèce, et l'hégémon devient quelque chose d'héréditaire. [...]
[...] Mais les autres cités se révoltent et créent une autre Ligue en 377 a. C c'est une nouvelle confédération où les cités sont opposées à Sparte, mais elles feront ce que dit le roi. Athènes devient le leader des cités égéennes. Pourtant Athènes s'adonne de nouveau à l'impérialisme, jusqu'à ce que de nouvelles puissances émergent. Dans les années 360 a. C. les Athéniens sont dans une situation difficile. Thèbes est devenue une puissance. Certaines cités changent d'alliés et vont avec Mausoles, comme Byzance. Athènes va devoir se battre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture