Les chefs d’œuvres de l’art réunis dans les musées permettent un contact direct avec le génie hellénique. Ces œuvres d’art n’ont pas été destinées à la seule satisfaction esthétique mais à une fin pratique ou religieuse à laquelle elle devait répondre en premier lieu. Ce n’est nullement un art gratuit, il doit être avant tout compris : l’art pour l’art est une théorie étrangère à la conscience grecque. Cela pose donc la question de la place des artistes et artisans dans le monde grec et de leur rapport au travail. On verra également que l’artiste se met au service de la cité, qu’il met son art au service de la religion et qu’émerge une culture grecque grâce à leurs œuvres.
[...] Bibliographie _ L'art en Grèce des temps préhistoriques au début du XVIII siècle, Zervos Christian. _ L'Art grec, Jean-Jacques Maffre, Que sais-je? [...]
[...] : travail lent fait avec minutie, sans précipitation. C'est dans la statuaire d'or et d'ivoire dite chryséléphantine que se marquait le mieux le goût des grecs pour la haute virtuosité technique. Ses prouesses techniques suscitaient l'admiration du public. L'artiste grec apparaît donc avant tout comme un homme de métier, amoureux du bel ouvrage et formé par une longue pratique aux traditions d'ateliers. La notion d'école vient en partie de ce que loin de prétendre innover, il est fier d'avoir un maître et se plaît à le rappeler. [...]
[...] Artisans et artistes en Grèce classique Les chefs d'œuvres de l'art réunis dans les musées permettent un contact direct avec le génie hellénique. Ces œuvres d'art n'ont pas été destinées à la seule satisfaction esthétique mais à une fin pratique ou religieuse à laquelle elle devait répondre en premier lieu. Ce n'est nullement un art gratuit, il doit être avant tout compris : l'art pour l'art est une théorie étrangère à la conscience grecque. Cela pose donc la question de la place des artistes et artisans dans le monde grec et de leur rapport au travail. [...]
[...] La fidélité au passé traduit l'insertion solide de l'artiste dans le milieu social. Libre travailleur parmi ses concitoyens, membre de la classe moyenne, celle des artisans et des petits propriétaires, qui fait souvent la force de la cité, il est tout à fait apte à exprimer les sentiments et aspirations d'une société où il trouve naturellement sa place. II. L'artiste répond à des demandes : il met son art au service des autres L'art au service de la religion anthropomorphique La société lui demande d'abord de répondre à ses besoins dans le domaine du sacré. [...]
[...] Ce simulacre anthropomorphe traduit ainsi tantôt un idéal humaniste, tantôt la transcendance divine. L'artiste s'adresse à un public à qui les mythes sont familiers et peut donc aller droit à l'essentiel, d'où le dépouillement des œuvres grecques où chaque détail compte : art riche d'allusions et de symboles qui faisait constamment appel au concours actif du spectateur. Une volonté politique de faire appel aux artistes : La construction de grands sanctuaires est un facteur de cohésion sociale puisqu'ils permettent à la population de s'y regrouper et de partager une même croyance. [...]
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