Le document que je vais présenter se trouve à la page 45 46. C'est l'art de la guerre des lacédémoniens tiré du 13eme chapitre de la constitution des lacédémoniens de Xénophon.
Ici on a affaire a un extrait de la constitution des lacédémoniens de Xénophon. Et plus précisément du chapitre 13 sur les attributions du roi, quand il est en campagne. Son œuvre s'organise de la manière suivante.
Les 10 premiers chapitres font l''objet des institutions commune a la paix et a la guerre. Xénophon étudie ensuite spécialement l'organisation de l'armée lacédémonienne et décrit le service, l'uniforme, les divisions de l'armée et la tactique, puis la vie dans les camps .Enfin, dans les trois derniers chapitres, 13, 14, 15, il traite des attributions du roi en campagne, de la décadence des lacédémoniens et des rapports du roi avec la république.
Ce texte sur la république des lacédémoniens a été écrit pour montrer l'excellence des institutions de sparte et pourquoi pas pour les proposer comme modèle.
[...] Il semblerait que sur le champ de bataille, ils forment des bataillons (loches) séparés. Les périèques sont toujours plus nombreux que les spartiates. Ils occupent des places particulières comme nous l'avons vu et forment progressivement la grande majorité de l'armée lacédémonienne. Certains volontaires périèques se trouvent même au sein de l'état major royal. Et les périèques qui ne sont pas recrutés comme hoplites servent ailleurs notamment dans la cavalerie (ligne 28). Il faut savoir que jusqu'à la guerre du Péloponnèse il n'existe pas de cavalerie lacédémonienne. [...]
[...] En effet, cela montre la hiérarchie au sein de l'armée. Chaque officier nous l'avons est chargé de sa division respective. On voit à la ligne 30-31 que le roi se place entre 2 polémarques et entre 2 mores. En effet, le roi pouvait alors donner les ordres comme commandant en chef. Ces ordres étaient transmis par les polémarques aux lochages, des lochages aux pentékontarques et de ces derniers aux énomotarques qui les faisaient exécutaient chacun par son énomotie. A la ligne 27-28, l'auteur nous dit que le roi mène l'armée sans être précédé, du moins sauf par les skirites et les cavaliers (ligne 28). [...]
[...] De plus ils sont le modèle, et la garantie de la double royauté à sparte. Ils protègent l'armée civique, et quand l'un des deux rois reste à sparte, l'un des Dioscures reste également en arrière. Ligne 11,12, le roi sacrifie encore en avant-garde, aux frontières, à zeus et à Athéna, car elle est la déesse de la guerre. Enfin, le sacrifice rapporté ligne est fait en l'honneur d'Artémis Agrotéra. C'est la déesse des espaces sauvage, et elle est autant une déesse de la guerre que de la chasse. [...]
[...] Les spartiates lui élèvent un temple où tous les ans on lui offre des sacrifices comme à un dieu. organisation de la phalange Nous allons voir la composition et l'organisation de l'armée spartiate. L'armée occupe une place particulière à Sparte. Tous les citoyens en âge de porter les armes (de 20 à 60 ans) doivent servir comme hoplites (l'hoplite est un fantassin lourdement armé). On peut voir dans le texte qu'ile st question de mores (ligne 30-31) et on peut voir à la ligne 45 de l'énomotie. [...]
[...] Voila donc pour la première phase du rituel. Ensuite, si le sacrifice fournissait les signes favorables à l'expédition (sur les présages tiré des sacrifices) (ligne10 les auspices), le prêtre appelé Pyrphoros, porte feu ligne 11, allumait à l'autel domestique du roi le feu qui allait servir aux sacrifices accomplis en campagne. Tout d'abord, il sacrifie en l'honneur de zeus et d'Athéna ligne 12. Cela précède le franchissement de la frontière en cas d'approbation manifesté par les dieux (l11 en avant-garde aux frontières Le rituel des Diabateria, ces sacrifices accomplis au moment ou l'armée quitte le territoire de la cité, n'est connu que pour sparte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture