Si au cours de la Première moitié du II ème siècle av.jc. , le régime républicain atteint son apogée, c'est surtout parce que son efficacité repose sur la parfaite adaptation des institutions et de la société. Les comices votent les lois et élisent les magistrats, les magistrats gouvernent, le sénat qui jouit d'une autorité incontestée contrôle la vie publique et assure la cohérence du régime.
Pourtant, cela n'empêche pas de voir apparaître les années suivantes quelques facteurs de crise. Chaque homme nouvellement arrivé sur la scène politique se voulant être celui qui rétablira la situation du moment. Celui qui saura être l'homme providentiel.
Mais qu'est qu'un homme providentiel ? Un homme providentiel se définit comme étant celui qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnel. Parallèlement, c'est celui qui apparaît grâce à la providence, qu'elle soit réglée voulue ou provoquée par elle.
A Rome, l'apparition de chefs prestigieux est fréquente (et nombreux sont les auteurs qui nous parlent d'eux tel Polybe, Salluste mais également Suétone), en cela pouvons-nous dire qu'il s'agit d'homme providentiel ?
La montée au pouvoir de ces hommes est-elle le fruit d'improvisations continuelles ou alors un plan de carrière voulus par eux ?
Ainsi, nous étudierons en premier lieu les caractéristiques d'un homme providentiel puis comment ces hommes sont apparus sur la scène politique et enfin quelles empruntes ont laissé ces hommes sur la vie politique.
Un homme n'apparaît pas au pouvoir du jour au lendemain, il a une origine et a reçu une formation. Mais surtout, c'est peut-être parce qu'il détient des traits propres qui lui ont permis de « gravir les échelons du pouvoir ». Ainsi, il convient d'étudier les caractéristiques de ces hommes.
[...] Malgré la volonté de mettre en place des institutions qui s'exercent collégialement et la mise en place du cursus honorum fait pour prévenir toute velléité du pouvoir personnel, nombreux furent ceux qui sont parvenus à outrepasser ces mesures pour finir seul maître à bord Si certains n'ont aucunement prémédité leur ascension, d'autres en revanche avaient cela comme seul objectif. L'homme providentiel reste avant tout une sorte de mythe car même si certains arrivent à point nommé, les circonstances telles que les oppositions par exemple ont eu raisons d'eux. [...]
[...] Mais qu'est qu'un homme providentiel ? Un homme providentiel se définit comme étant celui qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnel. Parallèlement, c'est celui qui apparaît grâce à la providence, qu'elle soit réglée voulue ou provoquée par elle. A Rome, l'apparition de chefs prestigieux est fréquente (et nombreux sont les auteurs qui nous parlent d'eux tel Polybe, Salluste mais également Suétone), en cela pouvons-nous dire qu'il s'agit d'homme providentiel ? [...]
[...] Les Gracques ne sont pas en soi des hommes providentiels mais au moins ont- ils le mérite d'être parmi les premiers à avoir soulever les oppositions et proposer des mesures populaires. Il est d'autres hommes qui ont également proposé des mesures et qui les ont fait appliquer notamment lors de grands conflits à Rome et lors des guerres civiles. Des hommes qui naissent au milieu des conflits. En 108 av.jc, sans l'autorisation de son supérieur, Metellis, Marius quitte l'Afrique et se présente au consulat contre son patron, il est élu. C'est pendant son consulat en 107 av. JC. [...]
[...] Pompée pacifie les régions pyrénéennes, aide Marseille et s'attache de nouvelles clientèles. En 69 av.jc., un homme prononce l'éloge de Marius aux funérailles de son épouse, sa tante Iula. Entre ainsi sur la scène politique le dernier des protagonistes, mais non le moindre: César. Durant la guerre civile, César occupe Rome, fait des distributions à la plèbe, donne la citoyenneté aux Gaulois de Cisalpine. Fin 49, il revient victorieux à Rome où la plèbe lui a donné la dictature puis l'a élu au consulat. [...]
[...] Des hommes qui naissent au milieu des guerres civiles. Depuis la disparition de Sylla, ce n'est donc ni le sénat, ni les magistrats qui traitent et résolvent les problèmes de l'Etat. La haute assemblée a de plus en plus recours à un expédient dangereux : investir du pouvoir suprême, de l'imperium, un particulier que la seule puissance personnelle sa richesse, ses clientèles, son armée désigne. En débarrassant le Sénat de ses adversaires et en maintenant l'unité et l'ordre de la République, Crassus et surtout pompée apparaissent comme des hommes providentiels : Les hommes providentiels du Sénat. [...]
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