Les européens se considèrent largement comme les héritiers, les successeurs d'une civilisation née à Athènes au V siècle et qui serait ensuite passée à Rome au II siècle avant notre ère. L'héritage est dans l'origine de nos arts, de nos lettres, de nos institutions, nos références.
THUCYDIDE, l'un des premiers historiens, 470-411, donne dans L'histoire de la guerre du Péloponèse, l'intervention divine, le mythe cède la place aux passions et intérêts humains. Ce ne sont plus les dieux qui commandent l'action humaine, les hommes sont maîtres de leur destinée (...)
[...] C'est une période de paix. On instaure une paix sous peine de se couper de la société. C'est cette même communauté de valeurs qui s'exprime B Un ennemi commun Les grecs se battent aussi de manière commune. La guerre des apports de la société grecque. C'est une transformation dans l'histoire des sciences et techniques. C'est une innovation dans l'histoire de la diplomatie. La guerre hoplitique a donné aux relations internationales son visage actuel. Le modèle occidental de la guerre, ANSON. [...]
[...] Mais, il nécessite la confrontation, la démocratie est que chacun puisse s'exprime devant tous, de la confrontation naît la meilleure idée et la meilleure délibération commune ce qui joue un rôle sur la maîtrise du langage et la peur du sophisme la notion d'assemblée commune, moins facilement corruptible qu'un seul homme. Pour éviter la démagogie et le populisme, ARISTOTE voulait une éducation de qualité pour éclaire le citoyen. Il faut être capable de sortir de soi, de s'éduquer, d'accéder à une pensée de qualité pour devenir le meilleur, c'est une aristocratie démocratisée. C'est l'homme en société, l'homme seul n'existe pas, l'homme seul est un sauvage. La société grecque vit sous le régime de la communauté civique, de la communauté politique. [...]
[...] La République, PLATON, ce qui fonde la citoyenneté et le citoyen c'est d'abord les boucliers de ses soldats et non pas les murailles. Les femmes, les esclaves, les enfants sont exclus de la vie civique. Certains étrangers au mérite peuvent accéder à la citoyenneté mais c'est extrêmement rare. Les femmes gèrent surtout le foyer, au lieu clos de la famille tandis que l'homme est dehors sur l'espace civique du citoyen. Dans toutes les cités grecques, il y a des femmes, des déesses féminines qui sont illustrées comme Athéna. [...]
[...] On assimile souvent l'Antiquité grecque à Athènes. Cependant, cette réduction est coupable car le monde grecque est un cadre la cité-état (Corynthe, Spartes), entité politique et géographique qui a ses caractéristiques. Ces cités-états s'affirment du VIII siècle jusqu'à la fin du IV siècle. C'est un territoire qui possède ses propres institutions, ses propres cultes comprenant une ville principale autour d'un lieu fortifié avec des terres agricoles et une campagne autour la cora. Le siège des institutions, le siège de la vie politique est la polis, les espaces agricoles nourrissent la ville. [...]
[...] Des politiques publiques justifient la place des femmes. On donne aux femmes un rôle en terme d'éducation. Elles font l'apprentissage religieux des jeunes et elles participent aux rites de procession, aux panathéennes. Les cités contrôlent, qu'elles soient oligarchiques, tyranniques, démocratiques, la citoyenneté. Elles excluent la politeia, le droit de cité mais elle est toujours faite pour protéger les citoyens de souche. Les citoyens sont strictement enregistrés. La pire sentence est l'atimie, il est chassé du corps social. La citoyenneté est un privilège. [...]
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