Les connaissances sur les tous débuts de la Grèce antique sont encore assez floues mais elles tendent à s'éclaircir depuis une cinquantaine d'années environ. Elles permettent de se construire une base à partir de laquelle évoluera la grande civilisation grecque antique notamment par les deux grandes premières civilisations dites des palais qui constituent respectivement nos deux parties. C'est une période reculée que l'on ne connaît qu'en grande partie grâce aux vestiges archéologiques (...)
[...] En ce qui concerne la religion, là aussi le débat fait rage. Le panthéon connu par les tablettes est essentiellement grec même si Héphaïstos, Aphrodite, Apollon et Déméter manquent à l'appel. Une sorte de système sacré est en place avec des esclaves dédiés aux sanctuaires, des terres et des redevances. Il y avait bien sûr le rituel ancestral du sacrifice animal, mais les spécialistes ne sont pas d'accord sur plusieurs points. Quant aux pratiques funéraires, elles sont diverses avec la pratique de la crémation qui reste minoritaire. [...]
[...] Des futures découvertes vont certainement aider les archéologues sur ce point car beaucoup de travaux sont entrepris en Argolide mais le problème est de définir le caractère des relations entre ces centres : indépendance, rivalité ou complémentarité ? Comme Agamemnon de l'épopée homérique, un roi de Mycènes a-t-il vassalisé ses voisins ? Les palais mycéniens sont différents de ce que l'on trouve en Crète puisque de fortes fortifications, hormis à Pylos, ont été érigées. Une muraille de 900 mètres entoure ainsi le complexe de Mycènes de 30 00m² ! Les murs dits cyclopéens peuvent atteindre jusqu'à 8 mètres d'épaisseur percés par des portes monumentales. [...]
[...] Vers 1250 sont également détruites Mycènes et peut-être Thèbes. Un climat d'insécurité règne traduit par des constructions militaires défensives. Thèbes, Gla, Tirynthe et Mycènes détruites sont reconstruites en plus grand. On attribue ces destructions à des manifestations violentes comme des tremblements de terre surtout en Argolide (Mycènes, Tyrinthe et Midéa). Une production de céramiques se poursuit, cependant d'une qualité inférieure. D'ultimes destructions anéantissent Mycènes et Tyrinthe vers la fin du XIIe siècle avant J-C ; 90% des sites sont abandonnés en Béotie et 50% en Attique. [...]
[...] On pense aussi qu'un roi était à la tête en se référant au célèbre et légendaire Minos et une fresque controversée dans le palais de Cnossos. Certains spécialistes envisageaient même une sorte de pouvoir théocratique avec une classe aristocratique. La crypte hypostyle de Malia a même été interprétée comme une salle du conseil, ébauche des grandes cités grecques de l'âge classique comme Athènes ou Spartes. Le palais est aussi une zone religieuse où avaient lieu de nombreuses cérémonies et rituels. Le sacrifice humain se pratiquait mais de manière assez exceptionnelle quant aux coutumes funéraires elles s'inscrivent dans la continuité des périodes antérieures. [...]
[...] Elles ont été déchiffrées en 1952 par Michael Ventris et John Chadwick constituant une des découvertes les plus importantes concernant le monde grec ancien. Ces documents sont souvent problématiques car ils révèlent de nombreuses ambiguïtés frappant les imaginations surtout pour la question de la guerre de Troie qui reste un mystère évoqué par Homère. Les ancêtres mycéniennes sont probablement arrivées en Grèce vers la fin du bronze ancien mais restent en retrait de 2000 à 1550 donnant la suprématie aux Minoens. [...]
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