Ancien Empire - La double nature du roi pharaonique, à la fois homme et dieu

Thèmes abordés

Ancien Empire, roi pharaonique, homme, dieu, Nebkheperourê, Toutankhamon, Horus, divinité, roi, Hiérakonpolis, Haute-Égypte, Basse-Égypte, Égypte, fils de Rê, temple Deir el-Bahari, dieu Khnoum, dieu Amon, déesse, reine, Osiris

Résumé du document

Dès la naissance de la royauté, on voit les signes de l'apparition d'une royauté sacrée. Les textes mentionnent ces signes : "C'est un Dieu sans pareil, tel qu'avant lui aucun n'est advenu", description du roi dans le conte de Sinouhé (Moyen Empire). À la XVIIIe dynastie apparaît une stèle datant du règne de Toutankhamon au Nouvel Empire : Toutankhamon face au Dieu Khnoum (Dieu à tête de bélier). Il s'agit d'un Dieu de la première cataracte du Nil. À l'issue de cette stèle, le roi est nommé "Le Dieu parfait, le maître des Deux-Terres, le maître des couronnes, Nebkheperourê, Toutankhamon, doués de vie". Cela correspond à une présentation classique où le roi est nommé le Dieu parfait.

Extraits

[...] Ancien Empire - La double nature du roi pharaonique, à la fois homme et dieu Dès la naissance de la royauté, on voit les signes de l'apparition d'une royauté sacrée. Les textes mentionnent ces signes : « C'est un Dieu sans pareil, tel qu'avant lui aucun n'est advenu », description du roi dans le conte de Sinouhé (Moyen Empire). À la XVIIIe dynastie apparaît une stèle datant du règne de Toutankhamon au Nouvel Empire : Toutankhamon face au Dieu Khnoum (Dieu à tête de bélier). [...]

[...] Le Dieu embrasse le roi qui semble transmettre la source de vie. Cette figure d'Horus s'enrichit constamment, notamment sous l'impulsion du pouvoir royale et l'amélioration constante de l'idéologie royale. La religion égyptienne est une religion polythéiste. Des Dieux faucons étaient présents dans plusieurs villes d'Égypte. Rapidement sous l'impulsion de la monarchie, il y a toute une création de la figure d'Horus plus large qui combine ces Horus de la ville d'Hiérakonpolis. Une sorte de Dieux céleste, Dieux des origines avec Horus fils d'Osiris. [...]

[...] Cette désignation par le Dieu Amont de l'hériter devient un moyen de légitime un certain nombre de rois. La légitimation du souverain par affirmation du lien avec les Dieux. Le roi se trouve comme l'intermédiaire entre les hommes et les Dieux. Cependant, le roi se trouve aussi comme l'intermédiaire entre les hommes et les Dieux. Dans les temples, le roi se trouve souvent face à face entre le roi et des divinités. Il faut bien voir la nature du roi est à la fois un homme, mais qui occupe une fonction divine. [...]

[...] Ce lien entre le roi et Horus, il affirmé iconographiquement par un certain nombre de moyens dès l'Ancien Empire. Cependant, le roi est également fils des Dieux. Le roi peut être comparé au Dieu pour exprimer ces qualités, mais il est aussi fils des divinités et au premier rang se trouve le Dieu Rê (le Dieu solaire). D'ailleurs, dans la titulature royale égyptienne, le roi est nommé fils de Rê dès la IVe dynastie. II. La titulature royale Une titulature royale est composée de cinq noms. [...]

[...] Au cours de l'Ancien Empire, il se constitue la titulature royale canonique. Il faut bien savoir que dès la naissance d'un enfant royal, un nom lui a attribué ce qu'on appelle son nom de naissance. Au moment du couronnement, quatre autres noms lui sont donnés. Quels sont ces noms ? • L'Horus. • Celui des deux maîtresses (Nekhbet et Ouadjet). • L'Horus d'Or. • Le roi de Haute et de Basse-Égypte = Nom de couronnement. • Le Fils de Rê = Nom de naissance. [...]