Diverses interprétations psychologique : caractère exalté et emporté d'A dû à l'héritage d'Olympias; volonté d'imiter et de s'identifier aux héros homériques; volonté de se dépasser toujours (notion de pothos)... Grave erreur de réduire l'expédition d'A à une aventure personnelle. Un des grands problèmes de l'histoire d'A réside précisément dans l'opposition qui se révèle, à partir de 330, entre la volonté collective des Macédoniens et le caractère de plus en plus personnel qu'A entend donner à son pouvoir.
Choix d'A procèdent d'une analyse objective et réaliste des nécessités stratégiques (expédition d'Egypte (332/1), siège d'Aornos (326)...).
[...] Alexandre le Grand (356-323 av. JC) Origines et objectifs de la conquête. Insuffisances et limites des explications de type personnel et psychologique. Diverses interprétations psychologique : caractère exalté et emporté d'A dû à l'héritage d'Olympias; volonté d'imiter et de s'identifier aux héros homériques; volonté de se dépasser toujours (notion de pothos) . Grave erreur de réduire l'expédition d'A à une aventure personnelle. Un des grands problèmes de l'histoire d'A réside précisément dans l'opposition qui se révèle, à partir de 330, entre la volonté collective des Macédoniens et le caractère de plus en plus personnel qu'A entend donner à son pouvoir. [...]
[...] En 323, les fondements de l'autorité d'A reste très diverses dans les différentes parties de son empire. Un seul titre lui est reconnu partout : "Roi Alexandre". Conclusion L'entreprise macédonienne a ouvert le Moyen-Orient et l'Asie centrale à l'immigration grecque. A peut apparaître dans l'histoire du Proche-Orient comme le "dernier des Achéménides". Mais en 323, l'œuvre d'A reste fragile. Les cités grecques se préparent à la révolte. En Asie de nombreuses régions restent insoumises. Tensions à l'intérieur même du camp macédonien. A ne laisse aucun successeur digne de lui. [...]
[...] Même méthode appliquée en Inde : campagne contre les Malliens (326) fut une véritable guerre d'extermination. Grogne et opposition des soldats macédoniens (330-324). Opposition que ne cessa de manifester l'armée macédonienne à la poursuite de l'expédition. Attitude des soldats lors du sac de Persépolis (printemps 330) constitue le premier témoignage de cette volonté de retourner en Macédoine. Quelques semaines plus tard, à nouveau au moment où A voulait accélérer la marche contre Darius. A convoqua l'armée et fit un grand discours où il expliqua la fragilité des conquêtes. Il réussit à convaincre les soldats. [...]
[...] A confia à Antigone le Borgne, satrape de Grande-Phrygie, le commandement de toutes les armées d'Asie Mineure réunies. Il réussit à briser la contre-attaque perse au printemps 332. Chute de Tyr l'été 332. Objectif d'enlever les bases continentales de la marine achéménide est atteint. Darius et les Perses face à Alexandre. Darius n'est pas le stratège stupide que les historiens se sont plus à dépeindre, en se fondant sur l'exemple de la bataille d'Issos, où ses manœuvres eurent finalement pour résultat d'enfermer son armée dans un espace réduit et donc de réduire à néant son avantage numérique. [...]
[...] Grand souci de continuité administrative. Mais il prit en même temps toutes les dispositions pour s'assurer de la loyauté des satrapes iraniens. Un certain nombre se trouvait déjà dans son entourage depuis plusieurs années (Mithrénès, Amminapès, Proexès). Les pouvoirs militaires échappèrent à ces satrapes (sauf à Ménon en Arachosie parce que précisément il était macédonien). Dans chaque satrapie, résidait un stratège macédonien, investi du commandement des troupes d'occupation. Enfin, au fur et à mesure de la conquête, le nombre de satrapes iraniens ne cessa de diminuer. [...]
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