Le regard que l'on porte sur le patrimoine répond à l'attente sociale. Le concept de patrimoine est un concept opératoire. L'exemple d'Aléria comme cité détruite avec des matériels archéologiques est à cet égard le plus probant. Il faut toute fois, attendre les années 1950 pour qu'une démarche archéologique permette la découverte et la redécouverte du site archéologique qui n'en n'est plus un aujourd'hui.
On a un périmètre archéologique dans un milieu particulier et un milieu historique construit jusqu'à la redécouverte du site enfoui d'Aléria. C'est un espace donné qui relève de la géographie physique, de la géologie et de l'histoire de la terre.
[...] L'environnement d'Aléria est un environnement lagunaire avec dans ses alentours deux des plus grands étangs de Corse : l'étang de Diana et l'étang d'Urbina, plus loin on trouve même les salines de l'étang Del Sale. Ces étangs présentaient de nombreuses possibilités d'exploitations. La plaine d'Aléria relève d'une occupation exclusivement pastorale. Elle a connu une transformation à partir des années 1960, avant il s'agissait d'une zone d'hivernage pour toutes les communautés villageoises. Ce site était géographiquement parlant, extrêmement prometteur pour tous les habitants, il regroupait en lui tous les éléments et les conditions propices au rayonnement de cette région. [...]
[...] C'est un site où l'histoire et l'archéologie ne participent que de manière juste à la présentation du site. Selon les critères de mesure, il peut s'étendre de 20 hectares jusqu'à 260 hectares (extension aux plaines). C'est un lieu de confluence à partir duquel toute son histoire s'est développée. La population y venait soit pour réaliser des activités militaires, administratives ou politiques. Le programme d'urbanisme se développe pour regrouper des gens dans les monuments principaux d'une activité politique, militaire ou religieuse. Les quartiers d'habitations restent qu'une hypothèse incertaine. [...]
[...] Le concept de patrimoine est un concept opératoire. L'exemple d'Aléria comme cité détruite avec des matériels archéologiques est à cet égard le plus probant. Il faut toute fois, attendre les années 1950 pour qu'une démarche archéologique permette la découverte et la redécouverte du site archéologique qui n'en n'est plus un aujourd'hui. On a un périmètre archéologique dans un milieu particulier et un milieu historique construit jusqu'à la redécouverte du site enfoui d'Aléria. C'est un espace donné qui relève de la géographie physique, de la géologie et de l'histoire de la terre. [...]
[...] Aléria est un lieu ancien, et la visite de ce site par l'urbanisme permet de comprendre la démarche patrimoniale. Le site a vécu jusqu'au XIème siècle, siècle de l'arrivée de la reconquête chrétienne de la Méditerranée. A partir de ce moment là, le site aurait pu redémarrer mais l'installation de la malaria rend dangereux le séjour en plaines. Le site deviendra la propriété de la Collectivité Territoriale de la Corse. Le concept de patrimoine est intéressant pour les mondes antiques car il correspond à une réalité historique utilisant les outils des sciences humaines. [...]
[...] Lorsque Rome s'est intéressée à la Corse, les insulaires ont refusé la présence romaine pendant plus d'un siècle, environ 130 ans. Aléria est l'exemple de ville romaine militaire. Le quartier de l'eau se conclue sur la place centrale avec l'immense fontaine en mosaïque, le quartier repose sur le quartier industriel et métallurgique des étrusques. Chaque quartier a sa spécificité, sa fonctionnalité. On a une partie de la ville disparue avec un podium de temple qui montre qu'Aléria se voit de la terre et de la mer. [...]
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