Les partisans d'un élément primordial, le triangle de Pythagore, théorie des 4 éléments, l'atomisme, la Turba philosophorum, Hermès Trismégiste, Nicolas Flamel, Van Helmont...
Etymologie: Le mot alchimie vient de l'arabe alkimiya, lui-même apparenté au grec khêmia, dont l'ori¬gine serait soit le verbe khêo, "je verse"(allusion au versement du métal fondu), soit le mot kemi, par lequel les anciens Egyptiens désignaient la terre noire alluvionnaire (dépôt de matériaux et résidus laissés par l'eau) se retirant de la vallée du Nil.
Enseignement qui connait diverses disciplines. S'agissant de la métallurgie l'alchimie prétendait fournir les moyens afin de réaliser des transmutations de métaux vils en or par la réalisation de la pierre philosophale mais elle serait aussi en capacité d'extraire la quintessence des choses pour guérir tous les maux et même d'amener la purification et la transfiguration de l'âme.
(Un autre objectif classique de l'alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie via un élixir de longue vie. )
Une image reste cependant figée vis a vis de l'alchimie, celle d'une science farfelue, qualifiée, je cite Rolf Kesselring dans son livre Alchimie un rêve d'éternité "de sornettes tous juste bonnes à étonner les faibles esprits [...]cet art plus que millénaire appartient désormais au passé et s'apparente à la magie et aux magiciens, à la sorcellerie et aux sorciers du passé."
Nous verrons que l'alchimie malgré ces affirmations n'appartient pas totalement au passé.
[...] Ils se perfectionèrent dans differentes expériences comme la distillation, sublimation, cristallisation, calcination. Finalement l'alchimie commença à devenir l'école de la chimie. Ils firent la découverte des acides sulfurique et chlorhydrique, de l'eau régale, la production de l'arsenic et de l'antimoine, la mise au point de divers procédés de teinture. Ils poursuivirent aussi les recherches sur la transmutation des métaux et aboutirent à la notion de "pierre philosophale", sorte de catalyseur qui, introduit dans la masse d'un métal en fusion, était censé accélérer son processus naturel de mutation en or. [...]
[...] Démocrite explique par l'atome les sensations. La seule similitude avec la notion d'atome actuelle et son vocabulaire. -Anaxagore de Clazomènes qui en parlant de parcelles minuscules disait: rien ne nait, rien ne meurt, mais des choses déjà existante se combinent, puis se séparent à nouveau. cependant pour ce philosophe tout peut être divisé à l'infini. -Epicure: originaire de samos, fortement influencé par Leucippe et Démocrite, pense que les atomes ont une pesanteur qui leurs permet de se mouvoir et ils sont en nombre infini. [...]
[...] L'alchimiste le plus connu est sans nul doute Nicolas Flamel qui a vécu au XIVe siècle en France. De son histoire et de ses présumés travaux est née la grande majorité des légendes inhérentes à l'alchimie. Il aurait apparemment réussi à transmuter du mercure en argent, mais surtout il serait parvenu, le 25 avril 1382 exactement, à transformer du mercure en or au moyen de la pierre philosophale. La dite pierre, jetée dans le mercure en fusion aurait en plus du pouvoir de changer un métal vil en or, la capacité de fournir la Panacée, autrement appelée élixir de jouvence, ou plus clairement : la vie éternelle. [...]
[...] Mais c'est essentiellement par la iatrochimie (iatrochimie = (al)chimie médicale) que la chimie se développera. C'est Paracelse qui apportera la principale contribution à la iatrochimie. II/ Légende d'Hermèse Trismégiste D'aucuns font également d'Hermes Trismegiste (le trois fois grand) le père de l'Alchimie, la Science Hermétique. Selon Edouard Schuré (Les Grands Initiés) Hermès désignait à la fois un Homme (l'initiateur de l'Egypte), une Caste (le Sacerdoce) et une divinité (le dieu Thôt ou Mercure). On attribue à Hermès l'écriture de la Table d'Emeraude ( Tabula Smaragdina). [...]
[...] Ce n'est qu'au cours du XVIIIHYPERLINK "file:///wiki/XVIIIe_si%C3%A8cle"eHYPERLINK "file:///wiki/XVIIIe_si%C3%A8cle" siècle qu'ils se distinguent, et que l'alchimie connaît une phase de déclin sans toutefois disparaître totalement, alors que la chimie moderne s'impose avec les travaux de Lavoisier. Au XVIIIe siècle, Lavoisier est un savant qui condamne l'alchimie et son absence de rigueur scientifique. Jusqu'à lors, on pensait que les mutations chimiques étaient le résultat de l'intervention de fluides magiques. C'est à ce moment que l'alchimie n'a plus été considérée comme une véritable science. Effectivement, à partir du milieu du XVIIIe siècle, se développe une nouvelle chimie, d'inspiration mécaniste. Ses tenants accusent les alchimistes de perpétuer une science dépassée. [...]
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