Aussi audacieuse que dangereuse, la comparaison à l'excès d'éléments, fort éloignés dans le temps notamment, est une tentative fort peu conventionnelle pour l'historien. C'est pourquoi cette petite étude entend s'extirper des méthodes purement scientifiques de l'orthodoxie historienne, pour proposer des points divers de ressemblance et de réflexion sur deux personnages aussi mystérieux que controversés pour une raison semble-t-il semblable : avoir fait en tant que plus puissant souverain de leur époque des révolutions religieuses à caractère monothéiste que nous nous appliquerons à discuter.
D'une part le neuvième pharaon du la XVIIIème dynastie des pharaons d' Égypte : Amenhotep IV plus connu sous la titulature d'Akhenaton qu'il adopte durant son règne, dont la durée varie selon les avis de 12 (mais on a retrouvé des éléments archéologiques datés de la XIVème année de son règne) à 18 ans (là aussi pure hypothèse pour la raison inverse : plus d'éléments après la quatorzième année de règne ...), quant à placer ce règne dans le temps l'incertitude est encore plus grande 1355-1337 avant notre ère sont le plus souvent mais les dates avancées par les égyptologues s'étalent travers tout le XIVème siècle avant J-C.
D'autre part un empereur romain du IIIème siècle après J-C, Marius Avitus Bassianus puis Marcus Aurelius Antoninus, qui prend pour la postérité et peut-être déjà sous son règne le nom d'Héliogabale ou Elagabale, il règne sur un empire romain encore à son apogée, bien que les temps en soient troublés par une relative instabilité impériale, de 218 à 222.
Dix-sept siècles et des conceptions du monde très différentes séparent ces deux hommes, mais le nombre de points communs qui les rapprochent est quant à lui confondant.
[...] quant à placer ce règne dans le temps l'incertitude est encore plus grande 1355-1337 avant notre ère sont le plus souvent, mais les dates avancées par les égyptologues s'étalent travers tout le XIVème siècle avant J-C. D'autre part un empereur romain du IIIème siècle après Marius Avitus Bassianus puis Marcus Aurelius Antoninus, qui prend pour la postérité et peut-être déjà sous son règne le nom d'Héliogabale ou Elagabale, il règne sur un empire romain encore à son apogée, bien que les temps en soient troublés par une relative instabilité impériale, de 218 à 222. [...]
[...] D'Akhenaton à Héliogabale, des révolutions monothéistes solaires et des destins parallèles Aussi audacieuse que dangereuse, la comparaison à l'excès d'éléments, fort éloignés dans le temps notamment, est une tentative fort peu conventionnelle pour l'historien. C'est pourquoi cette petite étude entend s'extirper des méthodes purement scientifiques de l'orthodoxie historienne, pour proposer des points divers de ressemblance et de réflexion sur deux personnages aussi mystérieux que controversés pour une raison semble-t-il semblable : avoir fait en tant que plus puissant souverain de leur époque des révolutions religieuses à caractère monothéiste que nous nous appliquerons à discuter. [...]
[...] Ainsi en l'an IV de son règne il fait sa première visite à l'endroit où sera fondée sa future capitale, une cité vierge de la présence du dieu thébain Amon Rê prédominant jusqu‘à présent et dont le clergé tient une grande partie du pouvoir temporel, spirituel et financier. Il choisit comme emplacement un lieu désertique sur la rive orientale du Nil, où il fait construire la cité d'Akhetaton L'horizon d'Aton l'actuelle Tell el-Amarna, à quelque 300 km au nord de Thèbes. [...]
[...] Ce dernier en effet s'est contenté de faire de son cheval favori un sénateur, le grand prêtre d'Héliogabale pousse l'audace jusqu'à faire asseoir sa mère Julia Soaemias sur les bancs consulaires du Sénat comme en témoigne indigné l'auteur de l'Histoire Auguste : À son arrivée elle fut appelée à prendre place à côté des consuls, elle prit part à la signature, c'est-à-dire qu'elle fut témoin de la rédaction du sénatus-consulte : de tous les empereurs il est le seul sous le règne duquel une femme, avec le titre de clarissime, eut accès au sénat pour tenir la place d'un homme. De plus, il semble qu'il permette la réunion sur le mont Quirinal d'un sénat féminin qui prend des décisions ayant force de loi. [...]
[...] Il convient de noter l'étonnant rapport qui unit les deux souverains aux femmes. Hatshepsout, la reine pharaon, offre un bon exemple de la possibilité pour une femme de sang royal d'exercer seule l'ensemble des prérogatives régaliennes sur l'Égypte ; mais le rôle que paraît tenir Néfertiti aux côtés de son époux semble, d'après les sources picturales, avoir été unique dans le nouvel empire : étroitement associée au pouvoir, elle l'est aussi pour le culte d'Aton où elle est l'égale d'Akhenaton en tant qu'intermédiaires uniques entre Aton et les hommes. [...]
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