Les monuments illustrent l'évolution de la démocratie athénienne, Athènes veut avoir une valeur d'exemple sur l'ensemble du monde grec.
Héros, divinités poliades, multitude de petites statues, autels des dieux peuplaient l'Agora. Les athéniens manifestèrent leur attachement au régime chlistènien en faisant reconstruire le monument des héros éponymes qui existait depuis le Ve siècle. Ce monument se présente comme une longue passe entourée d'une barrière sur laquelle étaient placées les statues en bronze des 10 héros éponymes ayant donné leur nom aux tribus ; une barrière en faisait le tour et sur le socle affichait, par tribus, la liste des enrôlés au moment des expéditions militaires ainsi que d'autres documents officiels. Des statues des généraux vainqueurs sont également disposées sur l'Agora (...)
[...] Colonos Agoraios. Héphaïstos était le dieu de la métallurgie. Athéna Erganè était la déesse de la poterie et de l'artisanat en général. Il y avait quantité d'ateliers et de magasins de potiers et de travail des métaux à proximité du temple, ce qui justifie sa dédicace à ces deux divinités[1]. Après la bataille de Platéebataille de Platées, les Grecs avaient juré de ne jamais reconstruire leurs sanctuaires détruits par les Perses lors de l'invasion de la Grèce, mais de les laisser en ruines, comme un perpétuel rappel de la férocité barbarebarbare. [...]
[...] La forme monumentale de l'Agora n'apparaîtra qu'au II ème siècle av. JC, grâce à de généreux donateurs admirant Athènes et voulant se faire aimer de ses habitants. Enfin, l'époque romaine, nous el verrons, va constituer un tournant majeure dans l'histoire de l'Agora. Ainsi, à partir de l'étude de plans représentant l'Agora aux différents stades de son évolution chronologique, nous tenterons de montrer en quoi ces multiples transformations, de sa construction à l'époque romaine (vers 200) sont révélatrices d'une évolution civilisationnelle, politique et institutionnelle de la cité d'Athènes. [...]
[...] JC que la physionomie de l'Agora va changer. En effet, l'idéologie augustéenne veut réaménager les espaces et tisser des liens entre le passé glorieux des grecs et les réalités du présent. Le programme augustéen est tout à fait cohérent et fondé sur deux principes : restauratiosn dans Athènes et propagande au service du princeps. Ainsi Auguste vise à établir l'autorité romaine?, se posant en héritier de la Grèce classique, en respectant la tradition grecque mais en insérant également des éléments propagandistes, directs ou indirects. [...]
[...] *époque classique : place du marché, agronomes chargés de la police des marchés, maintenir l'ordre et réprimer les fraudes. + de nombreuses boutiques : L'agora est un lieu de marché intense, à tel point que les réunions de l'EcclésiaEcclésia ne seront plus possibles au Ve siècle av. J.-C., se déplaçant sur al colline de la Pnyx. Les boutiques sont en bois, tissus, adossées aux stoas (les grands portiques dont nous aurons l'occasiond de reparler), le long des voies de circulations. [...]
[...] De même, de nombreux autels dédiés à Auguste furent construits le long de la voie sacrée. Ainsi, on voit bien que les romains sont parvenus à romaniser l'Agora, en marginalisant son aspect démocratique, sans pour autant le supprimer. L'Agora romaine : l'implantion d'un forum juxtaposé à l'ancienne Agora Ce que l'on appelle Agora romaine est une vaste place entourée de portiques sur 4 côtés et se situe à l'Est de la stoa d'Attale. La principale fonction de cette agora était commerciale avec une grande place du marché notamment comme il y en avait uen à l'époque classique sur l'Agora . [...]
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