Pour gérer l'ensemble des territoires de l'Empire romain les différentes provinces ont été classées en deux catégories différentes suivant une « nature politique » administrée de manière dissemblable. Sénateurs et chevaliers sont à la tête de ces provinces, Auguste ayant cherché dès le début à imposer son contrôle plus ou moins indirectement afin de trouver une solution efficace contre les nombreux abus qu'il y a pu avoir durant l'époque de la République romaine (...)
[...] Dans les provinces de moindre importance sont nommés des chevaliers dits procurateurs qui ont tous les pouvoirs sauf celui de condamner à mort un citoyen romain. Conclusion Les provinces sont donc classées en deux catégories distinctes basées sur la situation militaire de celle-ci, soit la pacification ou non de leur territoire. Les provinces sous menaces extérieures ou intérieures bénéficient donc d'un statut spécial qui prend en compte cette situation afin d'adapter la politique, notamment en matière de défense, donc militaire. [...]
[...] Ainsi fut mit en place un partage entre les provinces sénatoriales et les provinces impériales, ces dernières étant placées sous l'autorité immédiate de l'empereur et correspondaient aux régions encore propices à des troubles ou des attaques venues de l'extérieur souvent situées aux frontières de l'Empire romain. Elles avaient besoin d'une constante présence militaire et surtout d'un gouverneur très fiable pouvant rester en place pendant plusieurs années de suite. Le titre donné à ces gouverneurs revêt l'importance de leur mission, ils étaient les légats d'Auguste propréteur, c'est-à-dire choisis personnellement par l'Imperator en personne. A travers ce personnage hautement important, l'empereur se porte responsable des provinces. Concernant les provinces sénatoriales, le gouverneur était un proconsul tiré au sort par les patres. [...]
[...] A la tête de ces provinces se trouvaient donc deux sortes de gouverneurs menant alors des politiques différentes sur leur territoire. Le gouverneur de la province sénatoriale Les provinces sénatoriales sont gouvernées par un sénateur mais pas n'importe lequel, à savoir soit un ancien préteur ou un ancien consul choisi par un tirage au sort entre les magistrats sortis de leur fonction depuis cinq ans minimum. Si le Sénat organise lui-même le tirage au sort, l'empereur peut tout de même intervenir pour éloigner un patres qui ne lui conviendrait pas cependant le poste de gouverneur ne peut plus s'obtenir par un quelconque pot-de-vin. [...]
[...] Concernant l'Espagne Citérieure, seule une légion y est stationnée mais un ancien consul est toujours à sa tête. Pour toutes les autres provinces elles sont dirigées par des anciens préteurs et ne conservent qu'une légion sur leur territoire au maximum. Le cas particulier de l'Egypte mérite une attention toute particulière, car effectivement cet ancien royaume hellénistique fut placé sous un statut spécial dès sa conquête. Propriété directe de l'empereur, ce sont des chevaliers qui gèrent toute l'administration sous contrôle impérial direct. [...]
[...] Aidé par un entourage capable de le remplacer, le proconsul est secondé par un legatus qu'il a le droit de choisir appuyé par un questeur chargé des questions financières. Cette cohors amicorum le soutient dans l'ensemble de ses fonctions. Malgré d'autres membres administratifs subalternes comme des affranchis voire des esclaves, la structure administrative de la province sénatoriale reste tout de même assez relative et en nombre modéré. II] Le gouverneur de la province impériale Des légats d'Auguste secondent aussi l'empereur dans les provinces impériales mais ne gèrent pas le territoire de la même façon. Tout d'abord cela dépend de la situation et des effectifs militaires de la province. [...]
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