Administration impériale, Empire romain au 1er siècle apr. J.-C., préfecture de l'annone, magistrature, préfecture des vigiles, préfet du prétoire, curatelle, curatelle du Tibre, Sénat romain, damnatio memoriae, cités romaines, Auguste
Rome et son Empire se sont développés depuis plusieurs décennies arrivant en 27 av. J.-C. à un Empire immense autour de la Méditerranée s'étendant à la péninsule ibérique à l'ouest à la Syrie à l'est. La République possède des structures administratives légères qui entraînent une série de tensions à cause des institutions qui ne sont plus adaptables à l'ensemble de l'Empire. Sous la République il n'y avait pas d'administration, c'était des magistrats élus par les comices, mais ils n'avaient aucune formation spécifique et les charges étaient diverses : le ravitaillement, prix et surveillance du marché…
[...] La gestion administrative A. La gestion des provinces Les provinces sont gérées selon des rouages spécifiques, dès lors que la province a été pacifiée on envoie un gouverneur pour s'en occuper, gouverneurs étant d'anciens gouverneurs prétoriens. Les règles d'attribution sont selon la Lex Pompeia qui stipulait qu'il devait y avoir un délai de 5 ans entre la sortie de la charge sénatoriale et la demande de poste de gouverneur, du moins au début, car cela suite au grand nombre de demandes, le temps d'attente pouvait être de 10 ans, et depuis 46 avec la Lex Julia le gouverneur ne reste qu'un an avec le passage des pouvoirs le 1er juillet. [...]
[...] L'administration autour du Prince A. L'organisation géographique Un découpage précis est entrepris par Auguste. Tout d'abord à l'échelle de l'Italie où il la divise en 11 régions sans doute pour faciliter le recensement. Elle a un statut spécial, car on n'y trouve pas de légions hors la garnison à Rome et les flottes de Misène et Ravenne. Ensuite il découpe Rome en régions en 7 av. J.-C . Le but est d'éviter que les bandes armées ne viennent rompre la tranquillité de Rome comme l'a pu Clodius lors du départ de César pour la guerre des Gaules. [...]
[...] Il renforça leur attribution dans les domaines législatif, électoral et judiciaire. La coopération était exemplaire. Claude rétablit la censure en 47-48. Cependant il se montre ferme et cherche à contrôler le Sénat. Il crée un nouveau monde de recrutement, l'adlectio. L'influence de Néron sur le Sénat est en demi- teinte, dans son début de règne, les relations sont correctes, mais des désaccords se créent dès 62. Dès Vespasien, le Sénat commence à perdre son attribution d'élire l'empereur. Pour son cas c'est l'armée qui le nomme d'abord imperator puis est accepté par le Sénat 6 mois après. [...]
[...] Le bureau a studiis s'occupe de la préparation les dossiers et de mener les enquêtes. On peut citer des bureaux s'occupant de la correspondance. Le bureau ab epistulis, il va s'occuper de la correspondance avec les provinces. C'est au début occupé par un affranchi avec tout un personnel puis sous Domitien c'est un affranchi impérial qui a cette charge. On trouve deux sections de langues, en latin et en grec, le ad epistulis Latinis et le ad epistulis Graecis. De son côté la poste impériale ou « cursus publicus » se charge de la correspondance entre Rome et ses provinces. [...]
[...] Ils sont aidés d'une cohorte des vigiles au nombre de 7 et sous Septime Sévère, elles sont composées de 1000 hommes, composés essentiellement d'affranchis. Ils doivent régler les incendies et prévenir les incendies. La préfecture de la Ville, détenue par un sénateur, supervise l'ensemble des services. Cet organe est déjà utilisé en cas d'absence du consul ou du princeps. Le 1er nommé est Marcus Valerius Masala Corvinus en 26, mais démissionne vite. À cette date, Auguste est absent de Rome et se charge des guerres cantabriques dans la péninsule ibérique, mais ne pouvait pas laisser Rome sans responsable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture