Conséquences de la guerre sociale : nouveaux chefs de guerre ; présence en Italie de plusieurs dizaines d'armées, dont certaines sont privées. Situation anarchique avec hostilités entre les deux grands groupes, populares et optimates + inimitiés privées (par exemple entre Marius et Sylla). Ces nouvelles données peuvent-elles être néfastes à une République qui jusque-là a toujours réussi à s'adapter à l'extension territoriale et aux changements culturelles de la classe dirigeante ?
Guerre civile de 88-81 marque le début de l'enrayement des institutions républicaines ; Rome se cherche un grand homme qui pourra lui éviter les conflits en revenant à un « âge d'or » républicain (...)
[...] preuve que les institutions républicaines ne sont pas adaptées aux temps de crise. C'est Pompée qui est désigné et résout la crise en 40 jours pour la Méditerranée occidentale (divisée en plusieurs secteurs), trois mois pour la Méditerranée orientale. Puis Pompée est élu pour lutter en Orient ; en six mois, il se débarrasse de Mithridate. En 64, il pacifie le Pont, puis part en Syrie pour la prendre aux Parthes. Au printemps 63, il marche sur Damas puis sur Jérusalem qu'il prend au bout de trois mois. [...]
[...] Après une victoire ses soldats lui donnent le nom de Magnus, le Grand (référence à Alex), en mars 80. Il obtient un triomphe en 79 ; il a seulement 26 ans. En 78, le consul Lépide remet en cause la réforme syllanienne en incitant à la poursuite de la guerre civile. Il est donc déclaré ennemi public par un senatus-consulte ultimePompée reçoit un imperium proprétorien, rassemble ses légions dans le Picénum et attaque Lépide qui s'enfuit en Sardaigne où il meurt. [...]
[...] Ces nouvelles données peuvent-elles être néfastes à une République qui jusque-là a toujours réussi à s'adapter à l'extension territoriale et aux changements culturelles de la classe dirigeante ? Guerre civile de 88-81 marque le début de l'enrayement des institutions républicaines ; Rome se cherche un grand homme qui pourra lui éviter les conflits en revenant à un âge d'or républicain. I. La guerre civile entre Marius et Sylla A. Les conflits des années 88/87 Après l'année 100, Marius est parti en Orient, en ambassade auprès de Mithridate, roi du Pont. [...]
[...] Le nombre de questeurs et de préteurs augmente (20 et 8). Les pouvoirs des gouverneurs sont reprécisés afin d'éviter les débordements liés à la possession d'une armée par ces gouverneurs. Tribunaux : jurys entièrement sénatoriaux ; spécialisation des tribunaux. Sylla met en place un ensemble législatif nouveau et précis . Lois liées à la censure : réglementation des dépenses pour éviter la dilapidation des patrimoines ; suppression des distributions de blé à prix réduit ; augmentation du nombre de sénateurs qui passe à 600 en faisant rentrer des chevaliers italiens. [...]
[...] Ce dernier et ses amis partent d'Italie, leurs biens sont confisqués. Marius va en Afrique. Sylla part pour l'Orient, mais son collègue au consulat est assassiné. Point principal : entrée des armées romaines dans le pomerium. En Italie, Cinna, ancien partisan de Sylla, rassemble douze légions et parvient à entrer dans Rome à la fin 87. Partisans de Sylla assassinés. Les corps sont abandonnés sur l'Esquilin avec les dépouilles des esclaves et des condamnés, dans les puticuli, des puits. Marius et Cinna prennent le consulat pour l'année 86. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture