Trois régimes politiques de Rome, royauté, république, empire, gaulois, romain, Italie, pouvoir, guerre, administration des gouverneurs, religion, conseil
Au IVe siècle av. J.-C., Rome n'a pas encore entrepris sa politique d'extension qui sera à l'origine de son Empire. Au contraire, Rome fait l'objet de fréquentes invasions (notamment par les Gaulois). La civilisation romaine s'étend sur plus d'un millénaire : de la date théorique de la fondation de Rome (754 av. J.-C.) jusqu'à la déposition de Romulus Augustule par Odoacre en 476 apr. J.-C.. Entre ces deux dates, Rome est passé du statut d'une petite bourgade d'une centaine d'habitants environ à celui de capitale d'un Empire. Rome va dominer non seulement l'Italie, mais également le pourtour méditerranéen, et au-delà.
[...] Les trois régimes politiques de Rome Au IVe siècle av. J.-C., Rome n'a pas encore entrepris sa politique d'extension qui sera à l‘origine de son empire. Au contraire, Rome fait l'objet de fréquentes invasions (notamment par les Gaulois). La civilisation romaine s'étend sur plus d'un millénaire : de la date théorique de la fondation de Rome (754 av. J.-C.) jusqu'à la déposition de Romulus Augustule par Odoacre en 476 apr. J.-C. Entre ces deux dates, Rome est passé du statut d'une petite bourgade d'une centaine d'habitants environ à celui de capitale d'un empire. [...]
[...] Sur le plan militaire : le roi commande l'armée. Il est celui qui dispose du droit de guerre ou de paix. Sur le plan civil : son pouvoir politique lui permet d'organiser la cité. Il répartit les terres qui appartiennent à la cité romaine entre les citoyens. Ses pouvoirs militaires sont politiques et sont désignés par le mot imperium : le pouvoir absolu de commander. Ce terme subsistera après la royauté et demeurera employé pour désigner le pouvoir des magistrats et des empereurs. [...]
[...] Sur le plan politique, le conseil discute de l'administration des gouverneurs. Sur le plan religieux, le conseil a pour but de détourner les Gaulois de la pratique du druidisme qui était alors la règle en Gaule. Il s'agit désormais de vénérer le culte de l'Empereur. Pour les empereurs, il ne faut pas supprimer ce conseil des trois gaules. Il s'agit de l'ultime manifestation d'un sentiment national unitaire qui ne gêne en rien la romanisation. La romanisation débouchera sur la concession de la citoyenneté romaine à l'ensemble des citoyens de l'Empire. [...]
[...] Les Romains occupent alors le sud-est de la Gaule. C'est l'avènement de la première province gauloise : la Gaule narbonnaise. C'est au sein de cette Narbonnaise que la notion de romanisation prend son sens. Une politique d'assimilation des Gaulois est pratiquée en concédant fréquemment la citoyenneté romaine aux Gaulois. La conquête de la Gaule « chevelue », c'est-à-dire restée indépendante des Romains, commence en 58 avant notre ère. Cela est appelé la « Guerre des Gaules ». Cette guerre dure 8 ans, qui suffit au Romain pour battre les Gaulois. [...]
[...] L'Empire (-27/476) Alors que nous sommes désormais sous le régime politique de l'Empire, il existe depuis 27 av. J.-C. deux sortes de provinces : ‒ Les provinces impériales : l'Empereur désigne le gouverneur. Celui-ci prend ses fonctions pour 3 à 5 ans. Il est rémunéré, mais est considéré comme le légat de l'Empereur. Son imperium est civil et militaire. Il commande les légions basées sur sa province. L'Empereur peut le révoquer ad nutum. ‒ Les provinces sénatoriales : le Sénat désigne le gouverneur, qui prend le nom de proconsul ou de propréteur. [...]
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