Tombeau, Rome, antique
Depuis la fin du Ier siècle, le rite de l'inhumation prend la pas sur l'incinération qui était le rite romain classique. De plus, la perception de la mort tend vers une individualisation du destin post mortem des défunts, qui s'éloigne de la conception largement répandue des dieux mânes un nouveau type d'édifice apparait symbolisant cette pensée nouvelle : le tombeau-termple.
[...] Chapiteaux corniers corinthiens couvrant des pilastres corniers Entablement de la cella Les pilastres corniers à l'est sont surmontés de chapiteaux particuliers portant une architrave à trois fasces inclinées elle-même réhaussée d'une frise lisse supportant la corniche Les denticules en doucine rythment les soffites en caisson. Les niches de l'extérieur Rectangulaire, chapiteaux corniers toscans ; Architrave à deux faces inclinées seulement ( à mettre en parallèle avec les trois de la cella Frise lisse (ordre toscan La niche centrale (est) L'archivolte est décorée d'un canthare débordant de fruits avec des oiseaux les dévorant de part et d'autre. C Comparaison Il faut chercher à savoir si ce monument est un cas isolé. [...]
[...] I Le tombeau-temple A Contexte Depuis la fin du Ier siècle, le rite de l'inhumation prend la pas sur l'incinération qui était le rite romain classique. De plus, la perception de la mort tend vers une individualisation du destin post mortem des défunts, qui s'éloigne de la conception largement répandue des dieux mânes ( un nouveau type d'édifice apparait symbolisant cette pensée nouvelle : le tombeau-termple B Historique Il est impossible de dater précisément le tombeau. Les expertises les plus précises (Joulia et Paillé) le datent de la seconde moitié du IIe, mais certaines vont jusqu'au IVe, des objets de cette époque y ayant été retrouvé. [...]
[...] La vallée des mausolées de Ghiza en Libye : 7 tombeaux-temples Le mausolée nord-A présente le plan d'un plan périptère mais conserve plusieurs principes bien qu'il se distingue à de nombreux égards o L'escalier monumental o La cella fermée o Des éléments ornementaux : pampres de vigne, rinceaux et aigle psychopompe Fabara près de Saragosse en Espagne, nous offre un exemple encore plus proche de Lanuéjols Edifice prostyle tétrastyle construit vraisemblablement à la fin du IIe siècle o Chapiteaux toscans Cependant l'édifice porte la mention D.M., la symbolique religieuse semble donc moins prononcée qu'à Lanuéjols On constate alors que chacun des mausolées adoptent des éléments architecturaux et des ornements semblables. [...]
[...] Il est signalé pour la 1ère fois en 1254, et décrit seulement début XVIe, puis en 1750 Premières fouilles : 1813 puis abandonnées ( le monument est enseveli jusqu'en 1880, date à laquelle on retrouve le 2e monument (le monument aux frises d'amour dont on pense qu'il servait aux parentalia) et le linteau 1976-1992 fouilles systématiques de JC Joulia. C La famille Les Pomponii, famille très riche, exploitants terrien et minier. Le monument est dédié aux enfants du couple, dont on ne sait rien. II Un monument atypique A Construction/Reconstitution Construit en calcaire issu du causse voisin dont on suppose fortement la famille d'être propriétaire Pas de mortier construction à joints vifs / intérieur était plaqué au marbre au mortier ? [...]
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