Dans l'archéologie, les notions de religion et de pratiques religieuses ont des abords différents. En Gaule on a très peu de textes littéraires sur le Panthéon des Dieux gaulois, mais les sources les plus importantes sont celles de l'archéologie. Il est intéressant de voir qu'elles étaient les fonctions de ces Dieux et comment ils étaient adorés, car les aspects religieux sont mystérieux.
Il y a une notion d'assimilation et une association du Panthéon romain au Panthéon gaulois. Les divinités indigènes ont survécu, sont devenues indigènes ou romanisées. Sous les contraintes des Romains, la célébration des rites est liée au culte impérial. L'empereur est une divinité adorée, on croit qu'il est immortel.
On s'adresse à lui à travers son Genius, la divinité protectrice que tout homme, et qui meurt avec lui. Un génie symbolise la force spirituelle et vivante des hommes, des empereurs et des dieux.
À côté il y a les cultes privés qui continuent à se diversifier. Le Panthéon romain fut rapidement confondu avec celui des indigènes. On a retrouvé ces associations dans l'iconographie trouvée, qui mélange des attributs des dieux romains et indigènes, comme dans le sanctuaire de Mars-Mulo au Mans, romain et indigène. Quand les divinités ne trouvent pas d'écho, ils continuent à être adorés tels quels.
[...] On trouve partout en Gaule des divinités indigènes, avec des spécificités régionales, et qui sont hérités des cultes gaulois d'avant la conquête. La déesse Épona est une déesse gauloise très adorée en Gaule, mais elle ne fut pas associée à une déesse romaine. Les Gaulois demeurèrent fervents à ce culte indigène, et ce, jusqu'au bout, malgré la conquête. On ignore tout de son histoire et de ses fonctions, elle n'est pas une divinité tutélaire, mais sûrement attachée aux chevaux. Une autre divinité très connue, mais qui n'est liée à aucun Dieu Romain est Sucellus, toujours représenté avec un maillet. [...]
[...] Il y a une forme architecturale des lieux de cultes, propre à la Gaule même si les divinités tutélaires sont présents partout dans l'Empire. À l'arrivée des Romains il y eut des changements, une modification des canons architecturaux des sanctuaires et une adaptation au panthéon romain. Ce qui importait c'était le site où se trouvait le temple, et où se pratiquait l'association à la liturgie. L'architecture des temples évolue selon les canons romains, tout en respectant les aspects indigènes. Exemples de cultes aux divinités tutélaires. À Périgueux, le site de Vesunna. [...]
[...] Exemples de temples en Gaule. La Maison Carrée, le temple de Nîmes. La Maison Carrée est un temple dédié à l'Empereur et à une partie de sa famille, notamment les petits-fils de l'empereur Auguste, Lucius Caesar et Caius Julius Caesar. Dans son architecture on trouve des similitudes avec le temple d'Apollon à Rome. Cet espace est divisé en deux parties, un espace sacré et une place publique au bout de laquelle on trouve la curie de la ville. Cette maison carrée est surélevé et dominait le Forum, le centre administratif et cœur économique de la ville. [...]
[...] III/ Sanctuaires et lieux de culte dans le cadre privé. Le double sens du Forum. Il a une signification architecturale, sous la forme d'un temple de tradition indigène, sur le modèle romain. Il a aussi une signification symbolique, car les temples de types indigènes ne sont pas forcements présents en ville et non plus forcement dédiés aux divinités poliades. Ce sont des plans propres à la Gaule, de tradition locale, avec pour variante une fosse sacrificielle en son centre. Les Dieux gallo-romains. [...]
[...] Le culte à l'empereur. Le Capitole. Il s'agit de l'espace sacré toujours placé sur le Forum, le temple principal de la ville. Le capitole symbolise le lien sacré entre le pouvoir politique et temporel. Il est presque toujours édifié sur une terrasse artificielle très élevée. Le nom de Capitole vient du latin caput la tête On les reconnaît en Gaule grâce à un plan très schématisé. On y accède par un escalier monumental au pied duquel est construit un autel, destiné aux sacrifices solennels. [...]
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