Sciences humaines et arts, temple grec, cité autour du temple, édifice religieux, ordre dorique, ordre ionique, place du divin, Grecs, culte
À partir du VIIIe siècle, on voit un accroissement du nombre d'endroits où les Grecs déposaient leurs offrandes. Dans la majorité des cas, il n'y a aucune trace de culte antérieur. Le temple monumental pourrait être une création du VIIIe siècle, mais ses origines restent confuses. Les Grecs de l'époque mycénienne ne devaient probablement pas le connaître ; la variété des lieux de culte helladiques est assez bien connue, mais ni les aménagements des centres ruraux, ni les « chapelles » urbaines ou mégara palatiaux ne sont assimilables au temple communautaire classique. On a parfois considéré des modèles en terre cuite comme un témoignage de son existence aux alentours de 800 dans les temples d'Héra, mais ces modèles réduits peuvent aussi faire penser à des maisons.
[...] Les métopes et les frises offraient tous les épisodes de la vie des dieux aussi bien leurs luttes contre les Titans que leurs banquets et leurs querelles intestines. Pourtant, il s'agit souvent, dans la plupart des cas, d'un récit tiré de la mythologie et, généralement, une légende locale. Celui-ci, pourtant, comporte une représentation de la divinité qui l'habite. Comme exemple, nous pouvons parler du fronton Oueste du Parthénon. Ce fronton montre, par exemple, une légende locale, le combat entre Athéna et Poseidon pour le contrôle de la région d'Attique. [...]
[...] Sur le fût des sont creusées de larges cannelures à arêtes vives, qui se terminent par une ligne droite. La colonne se rétrécit vers le haut : cette diminution progressive de son diamètre produit un effet de renflement à la base. Le chapiteau de la colonne, d'aspect géométrique, comprend deux parties; l'échiné (du grec echinos, cuvette), de forme évasée, et l'abaque, dalle carrée sans moulure. Les colonnes commandent également très tôt, le rythme la frise avec l'alternance des métopes et les triglyphes, l'axe d'un triglyphe sur deux correspond généralement à celui d'une colonne. [...]
[...] Celui-ci se compose de l'échiné et de l'abaque. L'échine, ornée d'oves, supporte un coussinet plat, dont les deux extrémités s'enroulent pour former les volutes. Entre le coussin à volutes et l'architrave se trouve l'abaque, dalle plate également ornée d'oves. L'ordre ionique se distingue du dorique en cela qu'il est très soumis à des variantes architecturales selon les régions. Le chapiteau peut ainsi avoir différente forme que la volute horizontales, il peut être éolique avec des volutes verticales ou alors corinthien avec le chapiteau très reconnaissable en feuille d'acanthe. [...]
[...] Elles peuvent s'emplir de la présence divine et communiquer aux dévots une partie de leur puissance. Les autres statues de rôle secondaire, comme les figures divines peuplaient les sanctuaires, offrandes aux dieux ou décoration des temples. Leur rôle n'était pas de servir au cours de rituels mais de rappeler les attributus de la divinité, son histoire ainsi que celle des divinités qui lui étaient associées. Le culte: les offrandes Les offrandes plus communes dans les rituels étaient des statues, des vases céramiques et métalliques entiers ou brisés. [...]
[...] Le temple dorique représente donc la première forme d'architecture sacrée. On le voit apparaître en Grèce et dans les colonies (surtout en Sicile et en Grande Grèce) à partir du vie siècle avant J.-C, selon Vitruve il apparait à Argos. Comme les temples ioniques que nous verrons plus tard, les temples doriques se définissent en fonction du nombre de leurs colonnes, selon la disposition de la colonnade, il est dit périptère (entouré de colonnes sur les quatre côtés), prostyle (avec des colonnes seulement en façade) ou amphiprostyle (avec des colonnes sur les deux petits côtés). [...]
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