citoyens, Athènes, Ve siècle av. J.-C., concept institutionnel, vie sociale, loi, individualisation, religion, contrainte publique
La cité n'est pas une réalité géographique, mais un concept politique (valeurs et lois communes). C'est un concept institutionnel qui finit par devenir une réalité géographique à cause des besoins vitaux des individus.
85% des citoyens ne participent pas constitutionnellement à la vie de la cité (votes, applications des lois, magistratures). Dans les 15%, les citoyens sont soumis aux mêmes lois de la cité. Ces lois ne peuvent pas être violées par les citoyens (pas violées individuellement).
Ces lois encadrent la vie sociale, politique, économique et militaire de la cité. Rien n'échappe au contrôle des institutions, on doit s'y soumettre sous peine de sanctions, peu importe le statut du coupable (amende, exil plus ou moins long, prison voire peine de mort).
[...] Le corps des citoyens a aussi le pas sur les magistrats qui appliquent les lois. Pour renforcer la cohésion entre citoyens, on a aussi un autre moyen : La religion. La religion a une allure particulière car elle est civique (pas individuelle). On a une relation différente car l'individu s'efface dans la religion civique. C'est le culte qui engage le culte. Celui-ci est accepté mais surtout pratiqué par l'Etat (étant le peuple). Il célèbre en son nom (du peuple). Un individu ne va pas honorer un dieu seul, mais l'ensemble des citoyens l'honore (processions, fêtes). [...]
[...] La procédure a lieu 1 fois par an par une demande à l'assemblée du peuple, et si la demande est acceptée on procède à un vote. Les citoyens inscrivent sur un tesson de poterie le nom de la personne. On rassemble ensuite les votes et on les compte. Le nom qui revient le plus souvent doit prendre ses dispositions pour partir en exil, sans possibilité de recours. Une fois qu'il part en exil, il reste citoyen et conserve ses biens. [...]
[...] Il attend des citoyens qu'ils se marient pour avoir des enfants légitimes. Pour être citoyen, il faut être un enfant légitime. Avoir des enfants légitimes à fournir à la cité. Gérer au mieux son héritage familial : Le citoyen doit transmettre son héritage à sa propre descendance, en le fructifiant ou non. On n'a pas de loi propre mais une pression sociale sur cette question. Respecter ses parents et ses ancêtres : Si les parents sont dans l'indigence, le citoyen doit leur assurer une vieillesse paisible. [...]
[...] Solon est un père fondateur et l'une de ses décisions est la mise en place de classes censitaires. Ces classes sont déterminées en fonction d'un revenu annuel. Pentacosiomédimnes (revenus des plus riches) +500 médimnes de grain Hippeis (peuvent entretenir un cheval) 300-500 Zeugites (mènent une vie ordinaire) 200-300 Thètes (pas indigents, souvent locataires) -200 Les Pentacosiomédimnes et les Hippeis représentent l'élite aristocratique. Les Thètes eux sont en forte croissance au Ve siècle a.C, notamment durant la Guerre du Péloponnèse. La répartition a des conséquences sur le rôle que chacun joue dans la cité. [...]
[...] Les membres de sa famille se chargent de les conserver. L'ostracisé peut aussi être rappelé avant les 10 ans. On peut également perdre facilement son statut à l'occasion d'un changement de régime politique. La démocratie est assez stable au Ve siècle a.C, mais régulièrement contestée durant les années 410 - 400. La démocratie se voit considérée comme un ferment des problèmes de la cité. On trouve des tentatives de renversement de la démocratie, aux conséquences sur le nombre de citoyens. [...]
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