Grecs, Xénophon, social, culturel, inégalités de genre, société misogyne, pouvoir politique, femme, homme, division genrée du travail, perpétuation du groupe civique
La démocratie se fonde sur des principes politiques égalitaires, on a par exemple, l'isonomie, mais cette égalité ne s'étend qu'au citoyen et que le démos est en fait une petite partie de la population. On estime que la population en 432 ressemble à cela :
Comme toutes les autres cités de la Grèce, la société est extrêmement inégalitaire et hiérarchisée. On a des inégalités de genre, de droit, de fortune. Ces trois types d'inégalités se renforcent, en haut de la pyramide, il y a les hommes libres, citoyens et riches et en bas de la pyramide il y a les femmes et les esclaves. Cela implique des manières de vivre et de se penser.
[...] Les inégalités de genre Le concept de genre permet de distinguer ce qui en chaque être humain relève du biologique et du social/culturel, on ne nie pas les différences sexuelles, mais on s'intéresse aux différences sociales et culturelles entre les femmes et les hommes. On s'interroge au sujet des classifications. Dans les études sur les femmes antiques, celles qu'on connaît le mieux sont celles du Ve et IVe siècle. On peut penser à des textes qui donnent une indication sur la manière dont on doit traiter son épouse, Xénophon montre cela dans économique. On a aussi les documents tels que les amphores où les femmes sont représentées. [...]
[...] Parmi ces esclaves, on a des femmes, des hommes et des enfants, ils viennent pour la plupart des régions « barbares » et le fait qu'ils soient extérieurs au monde grec accentue le clivage entre libre et esclave. On peut naître esclave et on peut aussi devenir esclave. La défaite militaire peut impliquer la réduction de la population d'une cité à l'esclavage. Les vainqueurs vendent les esclaves pour acquérir une fortune/butin. Il y a aussi les raids pirates qui peuvent réduire des populations à l'esclavage. Tout citoyen peut vendre une femme s'il en est le kyrios. Pour ce qui est des droits politiques, ils n'en ont aucun, ils ne participent pas à la vie politique. [...]
[...] Les métèques exercent des métiers commerciaux, on les retrouve dans l'artisanat, on a aussi des banquiers, des médecins, mais également des intellectuels comme Lysias. En proportion, les métèques travaillent avec des métiers en lien avec leur cité d'origine. Mais les conditions de vie sont extrêmement variables selon les métèques, ce n'est pas une classe socioéconomique homogène. Ces inégalités ne recoupent nécessairement pas les inégalités de droits. [...]
[...] La place des femmes est fondamentale dans la question des enfants. Les enfants nés hors mariages sont des enfants non reconnus et donc abandonnés. Après -451, on est dans une société endogame, c'est-à-dire qu'on se marie entre citoyens. Les femmes sont donc un des éléments de la transmission de la citoyenneté. On a une importance de la famille athénienne, mais pas une valorisation de la femme. Les inégalités de droit Dans la société athénienne, on a deux lignes de coupures fondamentales : • Les personnes libres et les esclaves. [...]
[...] Ce sont des objets et non pas des personnes. Ils ont donc des conditions de vie différentes selon les familles. Ils n'ont pas le droit de disposer d'eux-mêmes, ils ne peuvent donc pas se marier et n'ont pas de descendance légitime, ils ne peuvent pas posséder des biens en leur nom et ils ne peuvent rien transmettre. Ils sont protégés juridiquement par leur maître, car ils en sont la propriété. Il n'y a rien qui limite la violence qu'un maître peut exercer sur son esclave. [...]
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